Il naquit à Cracovie en 1458. Fils du roi Casimir IV, le jeune prince se signale très tôt par son mépris des mondanités et des honneurs de la Cour. Le roi de Pologne avait deux fils. Il installe l'aîné sur le trône de Bohême. Il pense à la couronne de Hongrie pour Casimir, le cadet, mais le sceptre de saint Etienne est pris par un rival qu'il faudrait chasser par la force. Casimir avait horreur du sang versé : il refuse d'obéir à son père qui le punit en l'enfermant dans la forteresse de Golky. Son père étant parti en Lituanie, province polonaise à l'époque, Casimir est libéré de prison pour gouverner le royaume. Il s'acquitte de la fonction royale avec simplicité et sagesse.
A son retour, le roi son père projette de l'établir comme successeur, mais à condition qu'il épouse la fille de l'empereur germanique. Consacré au Christ Seigneur, le jeune prince avait fait voeu de chasteté. Il refuse le brillant parti et renonce à la royauté en Hongrie. Il meurt à l'âge de vingt-quatre ans en 1484. Canonisé en 1522, saint Casimir est le patron, toujours très populaire, de la Pologne et de la Lituanie.
Saint Casimir demeure un exemple de vie évangélique pour les jeunes chrétiens. Il menait une vie ardente et sobre : la prière lui tenait à coeur, avec en même temps le dévouement aux affaires publiques. Il aimait proclamer et il le pratiquait : Rien ne fait plus d'honneur aux chrétiens que d'honorer Jésus Christ dans la personne des pauvres [un beau programme pour le Carême ! ]. Casimir était toujours joyeux, même pendant sa maladie, la tuberculose qui l'emporta très vite.
Casimir vient du slave kas : assemblée et mir : la paix.