Benoît, d’origine indienne, a été adopté. Il tombe à l’âge de 14 ans dans la drogue et la délinquance, après le décès de son père alcoolique. Il divise alors sa famille de manière très violente. Après des années de culpabilité et de reconstruction au sein d’une communauté religieuse, il accède doucement au pardon des siens. Depuis, la famille se ressoude même si le pardon reste très fragile.
Autre témoignage : celui de Marie-Anne et Damien. Après une longue période de séparation et de haine qui les mène, pourtant très croyants, vers une procédure en vue d’annuler leur mariage, ils se réconcilient. Peu à peu et à la surprise de leurs familles, le pardon s’est frayé un chemin pourtant improbable : "Nous avons bien conscience, explique Marie-Anne, que ce pardon nous dépasse et ce que nous vivons aujourd’hui en est le fruit ; à l’échelle humaine, avec nos seules forces, cela était absolument impossible."