L’apartheid en Afrique du Sud, la shoah en Allemagne : deux situations extrêmes du 20ème siècle qui font résonner de façon contemporaine le Livre de Job et ses interrogations : « Dis, Dieu, pourquoi ? » Pourquoi le mal, la souffrance, la mort ? Homme juste et comblé par la vie, fidèle à Dieu, Job se retrouve privé de tout : ses biens, ses enfants, sa santé. Après la révolte, Job rencontre Dieu et avec le chemin de la foi, retrouve ce qu’il avait perdu. L’itinéraire de Job ressemble à celui de beaucoup d’autres hommes et de femmes, d’hier et d’aujourd’hui. A celui de Shlomo Venezia, juif grec déporté à Auschwitz, un des derniers survivants de ces équipes spéciales obligés de dépouiller les corps gazés. A celui de Malika Oufkir, fille du général Oufkir, adoptée enfant par le roi du Maroc Hassan II qui l’emprisonna pendant 19 ans avec toute sa famille suite à l’attentat dont il fut victime en 1972. Survivre n’est pas vivre, plutôt mourir. Après l’appel de la mort, Job appelle Dieu à l’aide. Shlomon a prié Dieu, Malika l’a rencontré. D’être revenu de l’enfer ou des prisons du Maroc est pour chacun d’eux un miracle, celui du triomphe de la vie sur la mort. Le bibliste Jésus Asumendi éclaire la portée de ce texte poétique de l’Ancien Testament.
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