Francine et Jean-Guy Delbrel décident de partir marcher quelques jours dans le désert du Hoggar en Algérie. Les pierres, les montagnes, les lumières et le silence sont propices à un retour sur soi et aux déplacements intérieurs pour cheminer vers le pardon.
Pour les Delbrel, faire le deuil de leur fille Bénédicte consisterait à l’oublier. Leur sentiment de culpabilité pèse lourdement. De plus, ils n’ont pas encore pardonné aux médecins. Il s’agit pour eux d’amorcer le désir d’un lâcher prise pour choisir la vie. Pour ne pas devenir folle, Francine fait revivre sa fille par l’écriture, la nuit. Son mari, Jean-Guy, n’oublie pas non plus sa fille mais a décidé de rejeter toute accusation, toute violence au profit d’une attitude « d’adoration ». Francine, quant à elle, avoue ne pas avoir reçu cette grâce pour pardonner. Pourtant Francine Delbrel a déjà fait une fois l’expérience du pardon, celui de Dieu. C’était dans le désert. La relecture de ces souvenirs de libération intérieure participeront-ils aux renoncements que les Delbrel doivent engager pour pardonner ? Auront-ils la force de rencontrer Henri Cerceau et de lui exprimer leur pardon ?
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