Les « antiennes Ô » se chantaient, et se chantent toujours, les sept jours précédant la vigile de Noël, du 17 au 23 Décembre. S'y ajoute un « Salut de la veille des Ô », c’est-à-dire le « O salutaris Hostias », extrait d’une prière composée par Saint Thomas d’Aquin. L’ensemble s’étale donc du 16 au 23 Décembre.
Ces antiennes se chantent au moment des vêpres, c’est à dire la prière de fin de journée. Le sommet des vêpres est le Magnificat, chant précédé d’une antienne. C’est cette antienne qui va être remplacée par une antienne Ô.
Les antiennes Ô permettent au chrétien de creuser en lui le désir de la venue du Sauveur en retraçant toute l’histoire du Salut. Pour le croyant, la venue du Christ se place dans une histoire. Celle de l’alliance entre Dieu et les hommes. Les antiennes O retracent cette histoire.
C'est l'ensemble baroque des Fous Divertissants qui interprètent ces antiennes composées par Marc-Antoine Charpentier.