La nostalgie du passé occupe les âmes des habitants de Saint-Pierre et Miquelon. Ils racontent. Les images d’archives parlent. C’était l’époque de la grande pêche, des églises pleines, des processions. Les conditions de vie étaient extrêmement difficiles mais supportables grâce à la foi partagée, à la valeur donnée au travail. C’était avant 1992, date sinistre à laquelle le Canada a décrété l’arrêt de la pêche à la morue. Ce qui faisait la raison de vivre de tous les habitants de l’archipel s’est ainsi écroulé. Aujourd’hui, jeunes et retraités s’accrochent à leur « caillou ». Ils veulent y vivre. C’est dans la mer et par l’Eglise qu’ils cherchent à construire l’avenir de leurs enfants en leur redonnant le sens de valeurs oubliées.
Une belle page de géographie où l’initiative économique et la pratique religieuse s’épaulent pour maintenir en vie les Gaulois de ce bout de France en Amérique du Nord.
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