Après un reportage sur la célébration d’une messe selon les coutumes camerounaises, en droite ligne du Concile Vatican II, deux prêtres africains débattent sur l’adaptation de la liturgie occidentale à la tradition et à la mentalité africaine.
Deux prêtres africains sont venus en France étudier la théologie car, dit l’un deux, il n’y a pas de section sur la liturgie dans leur pays. Il ne s’agit pas d’apprendre la liturgie vaticane ou latine mais d’en connaître les évolutions pour s’éviter des écueils.
Le prêtre zaïrois distingue des points qu’il juge superficiels comme le remplacement de l’aube et de la chasuble par le pagne de sujets essentiels comme l’intégration du culte des ancêtres dans le sens de la communion des saints.
Le remplacement du pain et du vin pour la célébration eucharistique par des nourritures locales « fruit du travail des hommes » est une évolution qui se fera.
Enfin, les changements superficiels dus à la modernité n’entament en rien l’identité africaine qui reste attachée à ses traditions.