Le film de Caroline Reussner vient combler un manque, une injustice. Car, de réputation internationale, Paul Ricœur est connu du grand public depuis une vingtaine d’années sans qu’aucun film ne lui ait encore été consacré.
Toute l’œuvre de Ricœur s’est nourrie de l’expérience de ses prédécesseurs (notamment celle du philosophe allemand Edmund Husserl qu’il a traduit en captivité) pour bâtir une réflexion en prise avec le réel et son vécu personnel. Sa pensée s’est construite en interrogeant le fini et l’infini, mettant en parallèle le destin et la liberté, en regard « l’agir » par rapport au « subir » et en cherchant la part du volontaire et de l’involontaire dans nos choix de vie.
Il a sans cesse été en lien avec les sources non philosophiques de la philosophie : la bible, la poésie, la psychanalyse. Il a permis aux chrétiens de relire leur propre tradition sous une lumière nouvelle, de s’ouvrir à la dimension métaphorique du langage, à l’interprétation, à l’éthique. Il a reçu de nombreuses distinctions pour son travail à l’intersection des traditions philosophiques françaises, européennes et anglo-saxonnes.
En suivant un parcours chronologique qui nous fait traverser le siècle – de 1913 à 2005-, le documentaire nous permet d’approcher l’homme et sa pensée. Le film est composé de neuf chapitres, correspondant à chacune des grandes étapes de sa vie et sont chacun introduit par une des petites phrases de Paul Ricœur qui illustrent si bien sa tournure d’esprit : « Soi-même comme un autre » ou « Agir fait que le monde n’est pas fini ».
Par la magie des archives audiovisuelles, le « philosophe de tous les dialogues » nous revient pour parler de peinture, d’éternité, d’interprétation. Des témoins, anciens élèves, collaborateurs redonnent voix à sa pensée. Jean-Paul Ricœur apporte un témoignage intime sur son père, absent pendant la guerre et qu’il apprend à connaître à travers ses rapports aux autres. Un film précieux pour approcher une époque, un personnage et les grandes lignes de ses idées.
Toute l’œuvre de Ricœur s’est nourrie de l’expérience de ses prédécesseurs (notamment celle du philosophe allemand Edmund Husserl qu’il a traduit en captivité) pour bâtir une réflexion en prise avec le réel et son vécu personnel. Sa pensée s’est construite en interrogeant le fini et l’infini, mettant en parallèle le destin et la liberté, en regard « l’agir » par rapport au « subir » et en cherchant la part du volontaire et de l’involontaire dans nos choix de vie.
Il a sans cesse été en lien avec les sources non philosophiques de la philosophie : la bible, la poésie, la psychanalyse. Il a permis aux chrétiens de relire leur propre tradition sous une lumière nouvelle, de s’ouvrir à la dimension métaphorique du langage, à l’interprétation, à l’éthique. Il a reçu de nombreuses distinctions pour son travail à l’intersection des traditions philosophiques françaises, européennes et anglo-saxonnes.
En suivant un parcours chronologique qui nous fait traverser le siècle – de 1913 à 2005-, le documentaire nous permet d’approcher l’homme et sa pensée. Le film est composé de neuf chapitres, correspondant à chacune des grandes étapes de sa vie et sont chacun introduit par une des petites phrases de Paul Ricœur qui illustrent si bien sa tournure d’esprit : « Soi-même comme un autre » ou « Agir fait que le monde n’est pas fini ».
Par la magie des archives audiovisuelles, le « philosophe de tous les dialogues » nous revient pour parler de peinture, d’éternité, d’interprétation. Des témoins, anciens élèves, collaborateurs redonnent voix à sa pensée. Jean-Paul Ricœur apporte un témoignage intime sur son père, absent pendant la guerre et qu’il apprend à connaître à travers ses rapports aux autres. Un film précieux pour approcher une époque, un personnage et les grandes lignes de ses idées.