Les Indo-Guadeloupéens constituent 15% de la population de la Guadeloupe et revendiquent la fierté d’avoir développé l’économie sucrière de l’île à la suite des anciens esclaves africains. Pourtant, importés par l’administration coloniale en 1854, ils se sentent aujourd’hui encore ignorés par la Métropole.
La famille Navin partage dans l’ensemble un fort sentiment d’appartenance à la Guadeloupe, d’autant plus fort qu’elle ne connaît pas l’Inde. C’est par les pratiques culturelles plus que par les voyages qu’elle a conservée son identité indienne.
Pour l’Eglise catholique, qui s’exprime par la voix d’une institutrice et d’une catéchiste, l’intégration culturelle et surtout religieuse des indiens reste à faire. Baptisés, confirmés, mariés à l’église, ils pratiquent parallèlement la religion hindoue chez eux ou dans des chapelles de campagne. Consciente de l’échec de son évangélisation, l’Eglise catholique espère que cette année d’anniversaire lui insufflera les moyens de les convertir authentiquement.
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