La forêt de Kirboubou est le dernier pâturage où les Touaregs de l’Aïr viennent attendre la pluie. En avril 1973, le puits est presque à sec, il faut puiser l’eau à 40 mètres de profondeur. L’autre puits important est à 40 km. Les animaux sont trop faibles pour tirer sur les cordes pour remonter l’outre pleine d’eau, ce sont les Touaregs qui le font.
L’eau des tornades ne profite pas à la forêt, aussi le père Michel Antoine fait faire des barrages de terre afin de ralentir le courant de l’eau.
Près de la forêt vivent les petites Sœurs de Jésus dans des tentes. Elles ont un troupeau de chèvres et quelques ânes : elles nomadisent avec les Touaregs. Une religieuse explique leur présence : ces hommes ont droit à l’amour de Dieu comme tout le monde, et elles ne font que vivre la vie rude de tant d’hommes et de femmes.
Nous retrouvons et partageons le regard du réalisateur qui découvre des réalités de vie qui lui sont inconnues. Outre la problématique de l'approvisionnement en eau pour nourrir les élevages et cultiver la terre, le film immortalise des instants de culture Touareg.