« Beatnik » : adepte d’un modèle qui refuse la société bourgeoise de consommation dans les années 60 et 70. Synonyme : baba cool, hippie. Né dans les années 40 aux Etats-Unis, le mouvement littéraire et musical beatnik a trouvé ses adeptes parmi les jeunes qui refusaient le rêve américain et les valeurs américaines de l’époque. Anticonformistes, ils adoptèrent une mode de vie errant à la recherche de leur propre « voix » à travers les rencontres et la création.

Comme l’expose le producteur dominicain du film, le problème que soulèvent les beatniks à la société dont ils vivent en marge, méritait qu’il soit traité en profondeur dans le cadre d’une émission religieuse catholique. Pour cela, le réalisateur Patrice Chagnard s’est mêlé à un groupe de jeunes beatniks dont il a partagé pendant un mois la vie en bande sur les quais de la Seine à Paris et s’est particulièrement attaché à l’un d’eux, Napo.

1966, c’est aussi la Nouvelle vague cinématographique, les films en noir et blanc, la caméra à l’épaule au plus près de Napo. L’amitié qu’il a liée avec le réalisateur lui permet de parler en confiance. Sa parole d’une étonnante authenticité est sans révolte. Elle défend simplement ses valeurs, chrétiennes : la solidarité, le respect de l’autre, la lutte pour la vie, le partage de la joie, la foi en la bonté du cœur.

Un film humaniste dont l’écriture n’a pas pris une ride, signe d’une grande modernité.

Une production : CFRT

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