Proche des catholiques sociaux, Maurice Blondel provoque de vives réactions dans les milieux de la philosophie et de la théologie quand il présente sa thèse de doctorat L'Action. Essai d'une critique de la vie et d'une science de la pratique en 1893. En posant la question du sens de la vie, il mêle science et foi. Il introduit le surnaturel, la religion dans sa démarche philosophique. Il estime que sa réflexion, pour ne pas être tronquée, doit associer la raison, l'humain au divin. La philosophie et le christianisme ne peuvent être dissociés dans son esprit. Taxé de modernisme par les milieux catholiques, et d’obscurantisme par les sphères laïques universitaires de l’époque, Maurice Blondel a montré sa cohérence entre sa pensée et l'action.
Le père Christoph Theobald, théologien, ainsi que le père Virgoulay et le père Troisfontaines, professeurs de philosophie, reviennent sur la pensée de Maurice Blondel et son engagement au sein du catholicisme social. Deux de ses petits-enfants, interrogés sur les lieux où a vécu leur grand-père, donnent un autre éclairage sur la personnalité du philosophe.

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