Avant d'être envoyés aux Journées Mondiales de la Jeunesses de Paris, des jeunes chrétiens maliens se retrouvent pour le pèlerinage de Kita au Mali. L'occasion d'évoquer l'évolution de la société entre tradition et modernité, christianisme et islam.
En 1997, le Mali a 70% musulman compte 200 000 catholiques minoritaires. 2000 jeunes font le voyage pour la Justice et la Paix.
Après la scolarisation dans les classes primaires, les jeunes partent étudier en ville. Ils aiment revenir au village où ils sont connus. Malheureusement, beaucoup de diplômés sont au chômage et ne trouvant pas d'emploi, retournent à la terre.
Mgr Jean-Gabriel Diarra, évêque du diocèse de San qui était en charge de la liturgie du pèlerinage de Kita, parle de l'esprit de famille parmi les chrétiens, du "partage de la fraternité pour s'embellir mutuellement". Dans le cadre des élections, il lit les recommandations qu'il a écrites dans sa lettre pastorale sur la place du chrétien dans le monde et les relations entre la foi et la politique.
Mgr Dao, évêque de Kayes, accueille les pèlerins. Il exprime sa révolte face au traitement qu'ont reçu les migrants sans-papiers originaires de son diocèse qui s'étaient réfugiés dans l'église Saint-Bernard à Paris, sans respecter l'esprit d'accueil prôné par l'évangile.
A Bamako, les jeunes étudiants vivent difficilement en raison de la dévaluation du franc CFA. Armand et Marguerite sont deux jeunes qui font partie d'un mouvement catholique. Ils évoquent les relations tolérantes avec les jeunes musulmans et ce que la foi catholique leur apporte.