Tutsie née dans une petite ville à l’ouest du Burundi, Maggy Barankitse a consacré sa vie aux ex-enfants soldats, aux orphelins, aux femmes violées et traumatisées, aux mutilés… À travers la création de foyers, d’écoles, d’hôpitaux, elle est parvenue à rendre à ses protégés la dignité, la confiance et une nouvelle foi dans la vie.
Avril 1994 : la rage aveugle du génocide gronde dans l’Afrique des Grands Lacs, au Rwanda, en Tanzanie et au Burundi ; en 100 jours, plus de 800 000 personnes sont massacrées, le plus souvent à la machette. Vingt ans après nous découvrons un point de vue unique sur ces événements, celui d’une femme qui en a été témoin et victime et qui, aujourd’hui encore, fait face aux conséquences sociales et sanitaires dramatiques de ce génocide.
Maggy Barankiste nous invite à être témoins à notre tour : par son quotidien, nous comprenons que les cicatrices sont loin d’être refermées. Plus que le portrait d’une femme incroyable, qui d’une manière ou d’une autre a réussi à sauver 20 000 enfants depuis 20 ans, plus que l’histoire d’un personnage ordinaire devenu extraordinaire, nous appréhendons concrètement les conséquences de ce massacre sans précédent. Plus qu’un film, une rencontre avec l’esprit et la force qui peuvent guider nos pas. Pour elle «
le pouvoir se trouve dans notre capacité d’aimer ».
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Ils ont vu le film, ils en parlent :
« Un documentaire formidable ! » (Aliette)
« Cette femme nous montre le chemin d’amour que nous devons prendre tous les jours ! (…) Son témoignage est un beau geste de réconciliation, de miséricorde. (…) J’ai compris que la résilience était une manière de renaître de sa souffrance et que de le faire avec foi en un Dieu qui nous aime, c’est mieux. » (Jean)
« Ce magnifique film nous montre que rien n'est impossible à Dieu et qu'il suffit d'avoir la Foi gros comme un grain de moutarde pour renverser des montagnes. C'est tout simple… » (Anne)
« Heureux ceux qui ont croisé et croisent la route de cette femme débordant d'un amour né dans les larmes et la violence. Elle est "une lumière sur la route". Ce qui m'a le plus touchée chez Maggy est sa confiance, son abandon, sa façon de s'adresser à Dieu : "j'ai fait ma part, alors tu te débrouilles pour faire le reste".» (Suzanne)