En Nouvelle-Calédonie, l’igname n’est pas un simple tubercule nourricier ! Sa culture rythme entièrement la vie des néo-calédoniens selon une symbolique traditionnelle que l’Eglise ne conteste pas. Explication de Patrice Godin, ethnologue spécialisé.
***
Le mythe des origines pour les Kanaks et le rôle de l’igname :
A l’aube du monde la lune jette à la mer un gâteau d’igname, enveloppé de feuilles de taros d’où naîtront les premiers êtres. De ces êtres primordiaux nait Téâ Kanaké. (…) Né ignorant de tout, il demande aux esprits de lui transmettre ce qu’il doit savoir pour survivre sur terre : les magies des pierres et des herbes, le travail des champs, la connaissance des plantes. Alors, il cultive les ignames en premier lieu et fait pousser les taros, il plante le coleus, qui depuis ce temps, protège tous les jardins. (…) Depuis l’igname est respectée comme un être humain. Elle est le symbole de l’homme.
(Source : Centre Culturel Tjibaou de Nouméa, Nouvelle-Calédonie)

Une production : CFRT

Crédits : © Nouvelle Calédonie 1ère
Remerciements à ADCK – Centre Culturel Tjibaou / RPBW
Remerciements au Comité de Réconciliation Tjibaou –Wéa
Images aériennes – © Province Sud

Recevez chaque
semaine vos newsletters :

Les différentes newsletters