Au bord du Rhône, les villes gallo-romaines ont accueilli les premiers chrétiens venus d’Orient par la mer et le commerce. Entre 303 et 313, la persécution des chrétiens par l’empereur romain Dioclétien a eu pour corollaire la destruction de leurs lieux de culte.
Les ruines gallo-romaines d’Arles, de Marseille, de Vienne concernent donc essentiellement les bâtiments publics et non religieux. Malgré tout, des vestiges de nécropoles, visibles dans des églises édifiées ultérieurement, permettent de penser que les premiers chrétiens se réunissaient là pour faire mémoire et du Christ et de leurs défunts en partageant également la Parole. Une histoire que les chantiers archéologiques provençaux continuent d’explorer.