Texte intégral :
Ils jalonnent notre vie en incarnant le mystère de Dieu, mais connaissons nous réellement les Sacrements ?
Si l’on revient à sa racine étymologique, sacramentum en latin veut dire SIGNE. Nous croyons que par les sacrements, Dieu nous interpelle et nous fait signe. Par des moyens humains, Il nous fait entrer plus profondément en relation avec Lui, dans son Alliance.
Par des mots (je te pardonne, je te baptise…), des gestes (imposition des mains, échange d’alliances), des éléments de notre quotidien comme l’eau (du baptême), le feu (cierge), l’huile (onction), le pain, le vin, les sacrements rythment les moments décisifs de notre existence. Ainsi les grandes étapes de nos vies prennent une autre dimension, s’ouvrent à la puissance de l’Esprit Saint et à une vérité ultime : le sacrement actualise le mystère du salut au long de notre histoire.
Dans l’Evangile, Jésus nous fait découvrir deux sacrements : Il reçoit le baptême, puis baptise à son tour, invitant ses disciples à une naissance nouvelle : « Il vous faut renaître d’en haut ». Et il institue l’eucharistie lors de la Cène : « Vous ferez cela en mémoire de moi »
L’Eglise catholique en a progressivement reconnu sept : le Baptême par lequel nous devenons enfant de Dieu ; la Confirmation qui fait de nous des témoins de l’Évangile ; le sacrement du Mariage et celui de l’Ordination par lesquels Dieu sanctifie la croissance de l’Homme ; l’onction des malades assure un soutien dans la maladie ; la Réconciliation permet à l’Homme de se tourner constamment vers Dieu et renouer l’Alliance avec Lui ; enfin, L’eucharistie qui réalise la communion la plus intime avec le mystère pascal.
Ces deux derniers sacrements sont à consommer sans modération, ils nourrissent et fortifient l’Homme dans sa croissance spirituelle et sa relation à Dieu.
Mais attention, le Sacrement n’est pas de la magie, il ne peut se vivre que dans la Foi. Les sacrements reçus deviennent alors de vrais points d’appuis pour l’Homme dans son chemin vers Dieu.
Une production : CFRT / REVIVAL prod / France Télévisions
Crédits : Musique originale : Thomas Pouzin
Avec la voix de Fitzgerald Berthon