Texte intégral :

Si son bâton nous est familier, comprenons-nous vraiment bien le terme de berger ?

Drôle d’image pour essayer de décrire Dieu, le Tout-Puissant. Isaïe le prophète aime pourtant particulièrement cette image du berger.

En Orient, les bergers n’ont pas si bonne presse ; on les soupçonne souvent d’être des paresseux ou des voleurs. De plus, ils sont si sales qu’on les déclare impurs et donc souvent exclus de la vie sociale et religieuse.

Et pourtant, toute l’Ecriture nous dit que Dieu est le Bon Berger. En hébreu, le terme ro’eh  (berger) vient du verbe ra’a qui signifie nourrir, être lié, prendre soin, aimer ! Cette image est donc foncièrement positive : Dieu ne vient pas vers nous comme un tyran ou comme un législateur. Sa Toute-Puissance ne réside pas dans une force violente ou une capacité de nous juger, voire de nous condamner.

Non, ce Berger vient vers nous pour se faire proche de nous, pour prendre soin de nous et nous aimer, il n’a donc rien à voir avec un despote.

Avec Isaïe, le Berger va au-delà de son rôle de conducteur. Son amour et sa prévenance pour les agneaux et les brebis indiquent qu’il ne nous prend pas pour des « moutons ».

Dieu notre Berger aime et prend soin de son troupeau, de son unique bien : son peuple, pour qui il ira jusqu’à donner sa vie.

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