Texte intégral :

C’est peut-être l’article du Credo le plus incompris et le plus mystérieux, et pourtant la résurrection du Christ est le socle de la foi. Si le procès et la crucifixion sont des événements historiques et constatables, la résurrection de Jésus de Nazareth, elle, ne s’appuie que sur les témoignages de ceux et celles qui ont rencontré le Ressuscité. La résurrection, donc la Pâque de Jésus, est LE moment fondateur du christianisme.

En montrant aux disciples incrédules son corps ressuscité, le Christ révèle son entrée dans la gloire de Dieu. Il devient le premier-né de l’humanité nouvelle, il fait surgir la promesse d’une création ressuscitée.

Il ne faut pas l’entendre seulement comme la résurrection de nos corps mortels à la fin des temps, mais déjà comme notre existence terrestre actuelle qui est greffée par la foi sur le Christ.

C’est l’espérance de notre résurrection personnelle, corps et âme, au dernier jour, qui livre le sens ultime, la vérité plénière, de notre existence.

Cette espérance fait de notre mort une fin qui reste énigmatique : alors que nos yeux de mortels n’y voient que la disparition dans une nuit définitive, avec les yeux de la foi nous voyons la mort comme un passage, et non une impasse, qui nous conduit à la lumière de celui qui a dit : « Je suis la résurrection » (Jean 11, 25).”

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