Texte intégral :
Ce terme ancien nous renvoie à la construction. Qu’entendons-nous dans l’Église lorsque nous évoquons la pierre angulaire ?
Choisie avec soin par les bâtisseurs, cette pierre située à l’angle d’un bâtiment permet aux deux murs de se joindre et donne ainsi la stabilité nécessaire à la solidité de tout l’édifice. Les bâtisseurs réserveront à cette fin une pierre dont la solidité sera parfaite.
L’image de la pierre angulaire traverse toute l’Ecriture et le Nouveau Testament va l’utiliser tout particulièrement pour décrire le Christ : « la pierre rejetée par les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle ». Jésus, rejeté par tous et abandonné même par ceux qu’il avait choisis, deviendra après sa mort et sa Résurrection celui qui fera l’unité : unité entre l’homme et Dieu, unité entre juifs et païens, unité entre ses disciples séparés.
Le Christ est donc cette pierre essentielle à la construction d’un monde nouveau. Lui seul est la garantie de la stabilité de nos relations entre tous les hommes et avec Dieu. Il est le socle qui permet à deux mondes de se rapprocher pour former une seule et unique bâtisse.