Texte intégral :

On la connaît bien quand on échange des devises à l’étranger. Mais savons-nous vraiment parler de notre propre conversion ?

Quand les évangélistes ont voulu parler de conversion, ils ont utilisé le mot grec “metanoia”. Ce mot signifie “changer de regard” ou “changer de pensée” avec un deuxième sens plus spirituel “être retourné” ou mieux “être transformé”.

La Bible considère d’ailleurs que cet aspect spirituel dépend complètement du premier : je suis transformé parce que mon regard a changé. En réalité, on est souvent tenté de définir la conversion comme un changement radical de vie. Autrement dit, ce ne serait qu’un comportement moral, vertueux et visible. Les témoignages suivent souvent le même schéma : on était dans un état de dépendance ou d’addiction ; on rencontre Jésus ; on se convertit puis on se trouve libéré de ses addictions.

L’expression “se convertir” n’est pas juste et nous éloigne de ce que la Bible propose. Si le pécheur se repend de ses fautes et décident d’entreprendre un changement de vie, c’est d’abord parce que son regard sur Dieu et sur lui-même a changé. Ce n’est pas lui qui se convertit ; c’est lui qui est converti par Dieu.

La vraie conversion commence toujours par ce nouveau regard sur Dieu et sur soi-même. Non, Dieu ne veut pas la mort du pécheur que je suis. Non, il n’est pas un tyran. Il veut que je vive et que je change de voie. Pourquoi ? Parce qu’il m’aime. Alors, mon regard change et malgré mon péché, je découvre que j’ai du prix à ses yeux.

Avec ce regard neuf, je peux renoncer à mes chemins de mort et m’approprier la vie nouvelle que ce Dieu d’amour me propose.

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