Sur un quai de la Seine, à la nuit tombante, une péniche accueille les sans domicile fixe autour d’un repas. Elle appartient à l’Ordre de Malte dont l’histoire remonte aux Croisades. Mais à son bord, la religion n’est pas l’objectif premier.
A 18h30, les sans domicile fixe arrivent pour la nuit. Pour certains, c’est la première fois, pour d’autres la dernière. Bouziane le musulman accueille chacun. Avec lui, des bénévoles veillent au bien être de tous.
Responsables et bénévoles se succèdent sur la péniche “Le Fleuron Saint-Jean”. Ce soir, deux lycéens expérimentent que le temps d’un poème ou d’un jeu, la frontière entre la rue et la société s’estompe.
Bouziane est un ancien passager de la péniche de l’espoir qu’il sert depuis comme salarié. Ses souvenirs se confrontent à l’arrivée d’un nouveau sans abri et d’un ancien qui repart à la recherche d’un emploi.
Le jour se lève sur la péniche. Christophe entreprend des démarches pour retrouver un emploi et passe le reste de la journée dans la rue. Il se souviendra toute sa vie de son passage sur le Fleuron comme d’une étape qui peut arriver à tout le monde.
Une production : CFRT