Pour le Carême, Le Jour du Seigneur continue d’explorer la question du pardon avec l’invité Stéphane Jacquot, fondateur de l’Association nationale de la justice réparatrice. Il nous partage son expérience qu’il a relatée dans son livre Résilience. Quand la fragilité devient une force (ed. du Cerf, 2022).
De par son histoire, la mort de sa mort alcoolique et l’assassinat de l’amie qui l’avait recueilli, Stéphane Jacquot est devenu un pionnier de la justice réparatrice en France. L’Association Nationale de la Justice Réparatrice (ANJR) qu’il a fondée est une association de victimes et de médiation française, qui permet un échange entre un auteur et une victime de crime ou de délit. En effet, la victime qui n’a pas trouvé dans la justice une totale satisfaction, a besoin de trouver un apaisement, notamment à travers la réponse au "Pourquoi ?". C’est ce à quoi s’emploie la justice réparatrice.
Stéphane Jacquot revient sur les cinq années qu’il lui a fallu pour pardonner à sa mère, un chemin d’acceptation et de volonté, de choix aussi entre la haine et le pardon, le pardon qu’il illustre par cette belle image du sac à dos dont on se décharge et qui libère.
Un reportage sur une bénévole d’accompagnement dans une unité de soins palliatifs permet d’aborder la question du pardon à la fin de la vie.
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