Alors que seuls 29% des Français croient encore en l’honnêteté du personnel politique, Julie Talon fait le portrait dans son documentaire d’un homme de terrain, maire Kingersheim dans le Haut-Rhin.
En 2016, Jo Spiegel en est à son cinquième mandat. Elu depuis 1989, il œuvre en faveur du vivre ensemble, tente de faire jaillir les solidarités parmi les habitants, leur propose de s’investir dans la vie de la commune à travers les conseils participatifs. Il livre ainsi une vision de la politique à rebours de l’image sclérosée que l’on peut en avoir, en prônant une démocratie fondée sur la réalisation d’actions concrètes, si modestes soient-elles, et sur une « éthique de la discussion ». Il se situe ainsi dans les pas d’Emmanuel Mounier et de sa conception du citoyen actif.
Jo Spiegel trouve son équilibre grâce à la pratique du cyclisme et à des retraites régulières au Carmel de la Paix, à Mazille, qui lui permettent de retrouver la distanciation nécessaire à l’exigence de son engagement politique.
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