Depuis 1992, la petite île italienne de Lampedusa au large des côtes tunisiennes et libyennes est le théâtre d’arrivées massives de migrants cherchant à rejoindre l’Europe. Aujourd’hui sur l’île, ces migrants sont invisibles, retenus dès leur débarquement dans le hotspot de l’île ou dans des ferrys ancrés au large. Pourtant, le phénomène n’a pas baissé, ni les drames qui se jouent régulièrement au large. Mais à Lampedusa, à l’image de l’Europe, les regards se sont détournés.
Fin août, alors que l’activité de Lampedusa se concentre sur le tourisme, David Milliat est parti à la rencontre de ceux et celles qui continuent d’agir et d’interpeller les consciences de l’île et du monde. Il rencontre :
José, pilote français de l’association Pilotes volontaires qui vole pour localiser les migrants en détresse dans leurs bateaux de fortune ;
Marta, médiatrice de Mediterranean Hope (programme migrants et refugiés de la Fédération des églises protestantes d'Italie - FCEI), la seule association autorisée à venir en aide aux migrants lors de leur débarquement ;
le curé Don Carmelo qui interpelle ses paroissiens ;
Soeur Franca Littarru, Petite Soeur de Jésus, particulièrement investie aux côtés des migrants.
Tous tentent à leur mesure de faire encore résonner le message que le pape François avait délivré lors de sa venue le 8 juillet 2013 fustigeant dans son homélie "La mondialisation de l’indifférence nous rend tous "innommés", responsables sans nom et sans visage".
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