Pour la première fois depuis quarante ans, Joseph Lebèze se rend au cimetière pour déposer une rose sur la tombe de sa mère. La dernière fois qu’il l’a vue, elle venait de se faire poignarder sous ses yeux par son père. Il n’avait que 7 ans. Depuis ce jour, sa jeunesse est condamnée à la déchéance jusqu’au jour où des chrétiens lui viennent en aide. Joseph Lebèze part à leurs rencontres pour relire sa vie.
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Après un travail de reconstruction humaine et spirituelle, Joseph Lebèze recouvre la double dimension de sa dignité d’homme, celle de fils d’Hassen Lebèze et de fils de Dieu. Il évoque la figure du Bon Laron : "Crucifié à côté de Jésus, le Bon Laron lui demande de se souvenir de lui au Paradis. Un acte de repentance qui l’engage dans une relation nouvelle avec Dieu."
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