Le Salve Regina est une des plus célèbres prières. Probablement écrite au XIè siècle par Adhémar de Monteil, évêque du Puy, on attribuerait à saint Bernard les dernières invocations pleines de tendresses : 'Ô clémente ! Ô bonne ! Ô douce Vierge Marie'.
Ce chant a traversé les siècles et les cultures et résonne encore tous les soirs dans les églises et monastères du monde. Sa mélodie et ses paroles invitent les croyants à se tourner avec une ardente confiance vers Marie qui offre à notre contemplation le ‘fruit béni de son sein’, Jésus.
Salve, Regína,Máter misericórdiæ
Víta, dulcédo, et spes nóstra, sálve.
Ad te clamámus, éxules, fílii Hévæ.
Ad te suspirámus, geméntes et flentes
in hac lacrimárum válle.
Eia ergo, Advocáta nóstra,
íllos túos misericórdes óculos
ad nos convérte.
Et Jésum, benedíctum frúctum véntris túi,
nóbis post hoc exsílium osténde.
O clémens, O pía, O dúlcis Vírgo María.
Salut, reine, mère de la miséricorde. Vie, douceur, espérance des hommes salut ! Enfants d’Ève, nous crions vers toi dans notre exil. Vers toi, nous soupirons parmi les cris et les pleurs de cette vallée de larmes Ô toi, notre avocate, tourne vers nous ton regard plein de bonté.
Et montre-nous Jésus le fruit béni de tes entrailles, à l’issue de cet exil. Ô clémente ! Ô bonne ! Ô douce Vierge Marie.
Voici une traduction par les frère Daniel Bourgeois et Jean-Philippe Revel
Nous te saluons, Notre Dame, Nous te bénissons Mère de miséricorde ! 1. Tu es notre vie, notre douceur, notre espérance, vers toi nous crions, enfants d'Eve, du fond de notre exil. 2. Vers toi nous implorons et nous supplions, pleurant et gémissant en cette vallée de larmes ; toi qui intercèdes pour nous, tourne vers tes enfants le regard de ta miséricorde. 3. Et montre nous Jésus, le fruit béni de ton sein, après la fin de notre exil, Mère de toute clémence et de toute bonté, Marie, Vierge de toute douceur.
Auteur : Frère Daniel Bourgeois, Jean-Philippe Revel
Compositeur : André Gouzes
Editeur : Abbaye de Sylvanès
Cote Secli : SYLS071