En 1945, le monde découvre l'horreur des camps d'extermination. Le traumatisme de la "solution finale" exigeait de poursuivre et d'approfondir les relations entre Juifs et chrétiens.
A l'été 1947, Jules Isaac, dont la famille a presque totalement péri de l'extermination nazie, provoque la réunion d'un groupe de théologiens juifs, protestants et catholiques à Seelisberg en Suisse dont les conclusions fonderont le début de l'amitié judéo-chrétienne.
Les années qui suivent sont marquées par les déclarations successives de l'Eglise évangélique d'Allemagne ("nous nous déclarons solidairement coupables" en 1950), du conseil œcuménique des Eglises en 1961 et du Concile Vatican II en 1965 (la déclaration "Nostra Aetate" affirme notamment la continuité entre judaïsme et christianisme). D'autres textes et déclarations se succèdent jusqu'à un moment historique, celui de la visite par le pape Jean-Paul II à la synagogue de Rome et en 1997 par la déclaration de repentance de 18 évêques de la région parisienne à Drancy en 1997.

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