Peu de gens savent qu’à l’âge de six ans, Édith Piaf devint aveugle, victime d’une kératite aiguë, séquelle probable
des carences de son enfance. Après un pèlerinage à Lisieux sur la tombe de sainte Thérèse, elle recouvre la vue. Que l’on reconnaisse ou non le "miracle", il faut bien admettre que cet évènement aura des conséquences décisives dans sa vie. À partir de ce jour, "la Môme Piaf" ne trahira jamais sa foi. Elle viendra chaque année, incognito et dans le plus grand secret, prier au Carmel de Lisieux.
Tout le monde se souvient de ces admirables chansons : "Mon Dieu", "L’hymne à l’amour", "Les trois cloches", " Mea Culpa"… Ne témoignent-elles pas de ces rapports emprunts de foiprofonde que la chanteuse entretenait avec Dieu ?
Cinquante ans après sa mort - le 10 octobre 1963 -, le documentaire revisitait le mythe Piaf sous l’angle de la foi. À l’aide de séquences tournées dans divers lieux où son souvenir est toujours vivant, de chansons, d’images d’archives et de
témoignages, on découvre Piaf sous l’un de ses aspects les plus secrets. Celui d’une femme qui a consacré sa vie à la
dévotion de sainte Thérèse de Lisieux. Celui d’une artiste qui, avec ses moyens propres, sa saga voire sa légende, tendait vers l’essentiel : l’amour absolu.
Une poignante incursion dans l’univers spirituel d’un "monstre sacré" de la chanson française avec les témoignages de ceux qui ont cotoyé Edith Piaf et qui témoignent de sa foi :
Charles Dumont, compositeur ; Jacqueline Boyer, chanteuse ; Mgr Bernard Lagoutte, recteur du sanctuaire de Lisieux ;
Rosalie Dubois, chanteuse ; Hugues Vassal, photographe ; Bernard Marchois, conservateur du musée Edith Piaf ; Germaine Ricord, chanteuse.
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