Dans chaque diocèse de France, il existe un ministère d’exorciste dédié aux personnes confrontées au Malin.
Au nom du Christ, l’exorciste chasse les forces du mal qui « possèdent » une personne par la prière, dans le cadre d’un combat spirituel avec le démon. La prière de délivrance s’applique aux cas autres que celui de la possession. Son but est de permettre à la personne d’être pleinement déliée des fausses croyances et des souffrances dont elle est captive.
Loin de l’image sulfureuse véhiculée par le cinéma, l’exorcisme est avant tout un ministère de réconciliation, une mission d’accueil.
Avec Sors de cet homme, nous entrons de plein pied dans la réalité de l’exorcisme, qui fait appel au discernement et s’appuie sur la foi comme sur les apports de la psychiatrie.
Ouvrant la collection documentaire de Carême 2015, le film de Marie Viloin retrace une expérience de délivrance fondamentale, un cheminement de l’obscurité vers la lumière, de l’invisible vers le visible.