L’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019 a bouleversé le cœur des croyants du monde entier et bien au-delà, tous les amoureux de notre beau et unique patrimoine architectural. Ces vaisseaux de pierre que nous croyions indestructibles sont-ils donc vulnérables ? Ces majestueux édifices qui sont l’âme de nos territoires, nous semblaient indestructibles mais aussi immuables. Or, à fouiller l’histoire du 20ème siècle, le réalisateur et historien Julien Leloup a exhumé trois exemples notables de cathédrales meurtries et ressuscitées, fruit de chantiers permanents.
A Reims, la Première Guerre Mondiale défigure la cathédrale. Une charpente en ciment armé, des vitraux de Chagall lui redonnent vie. Elle sera reconsacrée le 18 octobre 1937.
A Rouen, par deux fois en 1944 lors de la Seconde Guerre Mondiale, la cathédrale sera mutilée. En urgence, elle sera reconstruite en douze ans et réouverte au culte le 17 juin 1956.
A Nantes, la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul cache bien les quatre siècles de sa construction. A la voir si blanche, lumineuse et homogène, qui penserait qu’elle a subi l’incendie de sa charpente en bois le 28 janvier 1972 ? Une charpente en béton armé et des verrières abstraites d’Anne Le Chevalier ressuscitent la cathédrale qui sera réouverte en 1975.
Tout au long du film, Mathieu Lours, historien et conseiller historique, accompagné d’un témoin oculaire, racontent les circonstances de la destruction de ces trois cathédrales et les particularités de leur reconstruction. Des images d’archives incroyables nous immergent dans le passé de ces cathédrales blessées tandis que nous les arpentons aujourd’hui en appréciant leur majesté retrouvée.
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