Christine Aulenbacher naît en 1963 dans une famille d’ouvriers en Moselle. Enfant non désirée d’une fratrie de quatre enfants, elle garde des souvenirs douloureux de son enfance. À l’âge de 8 ans, alors qu’elle est en colonie de vacances, elle découvre l’abbaye cistercienne de Tamié en Savoie. Elle se souvient de son bonheur de participer aux offices. À 14 ans, elle rejoint l’équipe d’animation pastorale de son quartier. C’est à cette époque qu’elle commence à subir des abus sexuels d’un prêtre de sa paroisse. Dès lors, la vie de Christine bascule : anorexie, boulimie… Ses parents ne veulent rien voir et surtout ne rien savoir. L’Église ferme aussi les yeux… De victime, Christine devient coupable.
Thérapies, retraites charismatiques de « guérison », tentations morbides… rythment sa vie jusqu’au jour où, de retour à Tamié, elle croise la route de frère Pierre. En offrant son aide, ce moine permet à Christine de « renaître à la vie », à l’âge de 43 ans. Depuis, Christine revient, chaque année, effectuer une retraite à l’Abbaye.
Formée en psychologie, Christine accompagne aujourd’hui des adolescents et des adultes en souffrance et en quête de sens. Elle enseigne aussi la théologie à l’Université catholique de Strasbourg. En 2011, elle publie Il était une foi… Cistelle, chercheuse de lumière, un conte autobiographique dans lequel elle raconte son itinéraire existentiel et spirituel.
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