A Lourdes en 1858, Bernadette a 14 ans. Elle se prépare à la première communion et vit très pauvrement avec ses parents. Pourtant, c’est à elle qu’une jeune femme vêtue de blanc va apparaître et parler. Par 18 fois, Bernadette va « voir ce que les autres ne voient pas » parce qu’elle a cru sans chercher à voir. Il faut la preuve du nom de cette apparition « Je suis l’Immaculée conception » pour que Bernadette soit crue.
Deux ans plus tard, commence le culte orchestré par l’Eglise autour de la voyante. Ce sont les débuts de la photographie, une révolution technologique qui permet de fixer la réalité. Mais comment photographier l’invisible ? C’est en mettant en scène Bernadette que les photographes vont tenter de saisir au fond de ses yeux ce qu’elle a vu. Si Bernadette se plie au jeu de la parodie c’est plus par obéissance que par adhésion. Les apparitions ont transformé Bernadette et décidé de sa vocation : s’occuper des malades en étant religieuse. De nouvelles images d’elle sont prises au couvent de Nevers et transformées en icônes commercialisées pour poursuivre l’édification du sanctuaire de Lourdes.
Devant la grotte, les pèlerins viennent encore et toujours en foule pour éprouver cette ouverture du cœur qui a permis à Bernadette de « voir « . A travers une remarquable mise en scène éclairée par des récits documentés de spécialistes, Marie Viloin donne une vision inédite des apparitions et de Bernadette à travers ses 75 clichés.
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