10% des enfants de Polynésie ne vivent pas avec leurs parents biologiques. Ils sont élevés le plus souvent par d’autres membres de la famille (grand-parents, oncles et tantes…) ou bien par des métropolitains. Ces enfants sont appelés « fa’a’mu », que l’on peut traduire littéralement par « enfants nourris par d’autres ». Cette tradition polynésienne existait déjà au moins 5 siècles avant l’arrivée des Européens. Aujourd’hui, elle est moins répandue mais reste encore une solution pour des mères qui sont face à des difficultés. Cette coutume pose la question de la place de l’enfant dans les familles polynésiennes et au sein de la société. Reportage.
Une production : CFRT/ France Télévisions
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