Né en 1759, Séraphim se fait moine au monastère de Sarov, près de Tambov, puis devient ermite et ascète dans une forêt voisine pendant vingt-cinq ans. Blessé par des brigands et guéri miraculeusement par la Vierge Marie, il est rappelé et renfermé dans une cellule en son monastère. La Mère de Dieu l'en délivre pour qu'il se consacre à la mission de "staretz", guide spirituel. C'était en 1825. Dès lors, de toute la Russie, on accourt à Sarov pour obtenir de lui prières et guérisons.
Séraphim (ou Séraphin), dont le nom signifie en hébreu "brûler", accueillait tous ces pèlerins par le salut pascal : "O ma joie, Christ est ressuscité". Il fonde un monastère de soeurs avec comme règle première l'invocation permanente du Nom de Jésus le Bien-Aimé, pour y trouver consolation et douceur, paix et lumière du coeur. Séraphim de Sarov rejoint la vision de Dieu en 1833. Paul Evdokimov a écrit de lui : "Ce saint est comme l'icône de la spiritualité de l'Orthodoxie. Il en rassemble toutes les formes passées et lui ouvre des voies nouvelles axées sur la transfiguration par l'Esprit et son témoignage au coeur du monde".
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