Jésuite et Docteur de L'Eglise, Robert un beau nom) étymologie germanique, qui signifie "gloire" hrod et "brillant" berht.
De nombreux saints et bienheureux l'ont porté, comme Robert d'Arbrissel le 25 février et Robert de Molesme le 30 avril. N'oublions pas la fête liturgique de ce jour : saint Robert Bellarmin, Jésuite et docteur de l'Église. Aux XVIe / XVIIe siècles, il a illustré parfaitement l'une des activités majeures de la Compagnie de Jésus : le service intellectuel du Peuple de Dieu.
Robert Bellarmin naît en Provence en Toscane en 1542. C'est un "surdoué" : son érudition est immense, son éloquence percutante, ses dons de controversiste sont redoutables ! Il sera à la fin du XVIe siècle l'un des grands artisans de la Contre-Réforme catholique. Efficace "débatteur", dirait-on aujourd'hui, il excelle dans la réfutation des erreurs de son temps. Son enseignement, recueilli sous le titre de "Controverses", a formé des générations de catéchètes et de théologiens. C'est à son influence intellectuelle qu'une bonne partie de l'Europe de l'Ouest doit de n'avoir pas "basculé" dans la Réforme protestante.
Saint Robert Bellarmin, dans la seconde partie de sa longue vie laborieuse, est nommé cardinal puis archevêque de Capoue. Il est toujours sur la brèche, homme de terrain visitant toutes les paroisses de son diocèse, prédicateur et catéchète infatigable et d'une charité sans limites pour les pauvres ! Ses "grand et petit" catéchismes formeront des foules de chrétiens pendant plusieurs siècles. Saint Robert Bellarmin meurt le 17 septembre 1621, à Rome.