Il ne faut pas confondre le saint que nous fêtons aujourd'hui avec saint Nicolas de Myre, fêté le 6 décembre et devenu l'ancêtre folklorique du "père Noël".
Nicolas est un nom d'origine gréco-latine, signifiant "victoire et louange".

Né en 1417 près de Sachsen en Suisse, Nicolas de Flue meurt le 21 mars 1487. Il avait épousé Dorothée Wiss qui lui donna dix enfants. Ils exploitaient une ferme prospère dans la vallée de la Kalch. En même temps qu'il est fermier, Nicolas prend part à la lutte de son peuple contre l'hégémonie des ducs d'Autriche. Conseiller et arbitre dans les conflits, habile pour mettre fin aux procès et réconcilier les factions, il est " artisan de paix " au plein sens de l'Evangile.

Nicolas de Flue est d'abord homme de foi et de prière. En 1467, après vingt ans de mariage, pressé par un appel de son coeur croyant, il quitte le foyer familial pour vivre en ermite dans les monts de la Welch. Hormis son épouse héroïque qui accepte sa décision, tout le monde le désapprouve. Toutefois, deux de ses grands fils viendront l'aider à bâtir la chapelle de sa retraite. Bientôt, on viendra de tous côtés solliciter ses prières et ses conseils. Dans cette nouvelle étape de sa vie, Nicolas avait reçu de Dieu le don de faire le lien entre sa vie de pénitent ermite et sa passion ardente de vrai patriote. En 1481, il rédigea la "Convention de Stans", une synthèse qui évitera l'éclatement de la Confédération Helvétique. Celle-ci doit à Nicolas de Flue sa pérennité jusqu'à nos jours. Canonisé en 1947, il est le Patron de la Suisse.
Le prénom Nicolas a une étymologie greco-latine ; "nikê" victoire et "laus" louange


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