Tout comme Maxime, Maximilien signifie en latin le plus grand.
Plusieurs Maximilien ont illustré ce prénom, dont l'un fut martyr au IIIe siècle en Afrique du nord ; il est fêté le 12 mars. La veille de l'Assomption de la Vierge Marie, la Liturgie fête l'un des plus magnifiques chevaliers de Notre-Dame au XXe siècle : saint Maximilien Kolbe. Né en Pologne en 1894, il entre dans la famille de saint François d'Assise. Il se révèle comme un surdoué : physicien, philosophe et théologien, avec en plus un don étonnant pour l'organisation. Il sera en son pays, et jusqu'au Japon, pionnier des moyens de communication sociale que sont la presse et la radio, diffusant le message de l'Évangile du Christ par des ondes de plus en plus puissantes et des centaines de milliers d'exemplaires de revues.
Son ardente dévotion envers la Vierge Marie l'Immaculée sera toujours sa force et sa joie. Au sommet de son rayonnement apostolique, à la tête du plus grand couvent franciscain du monde, où 600 frères vivent et travaillent, Frère Maximilien est arrêté en 1939 par les Nazis qui veulent mettre fin à l'énorme influence de ses publications. Il est déporté au camp de la mort d'Auschwitz.
Un jour, un prisonnier s'évade. En représailles, dix hommes sont condamnés à mourir de faim et de soif : parmi eux, un homme marié et père de famille. Maximilien prend volontairement sa place. Dernier des dix à mourir, "le prêtre de la Vierge Immaculée" chantera jusqu'au bout son espérance en notre Mère qui nous attend au ciel. Elle l'accueillera pour la fête de son Assomption, le 14 août 1941. Maximilien Kolbe a été proclamé saint par son compatriote le Pape Jean-Paul II en 1982 ; était présent à Rome le père de famille dont il avait sauvé la vie dans le bunker de la mort.