Parmi les 4 Evangiles, Marc est l’auteur du second, lequel est en fait le premier du point de vue de sa rédaction. Marc avait un nom double : Jean-Marc. Il naquit à Jérusalem et la première communauté chrétienne se rassemblait parfois dans la maison de sa mère (Actes 12, v. 12). Jean Marc ne fait pas partie des douze Apôtres de Jésus, mais peut-être est-il présent au jardin des Oliviers lors de l’agonie du Seigneur. On a vu souvent comme la signature discrète de son Evangile le trait suivant :
"Tous abandonnèrent Jésus en prenant la fuite. Un jeune homme le suivait, n'ayant qu'un drap sur le corps. On l'arrête : mais lui, lâchant le drap, s'enfuit tout nu" (Mc. 14. 50-52).
Après la Pentecôte, encore très jeune, Marc est l'un de ces hommes prêts à partir vers les Nations païennes pour leur porter l'Évangile. Il participe au premier grand départ, vers l'année 45, avec Paul et Barnabé son parent. Tout alla bien au début, mais quand il s'agit d'affronter l'entrée en Asie mineure par les monts du Taurus, Marc panique et retourne chez sa mère à Jérusalem. Plus tard, pour le second voyage missionnaire, Barnabé insiste auprès de Paul pour que Marc parte avec eux. "Mais Paul ne fut pas d'accord de reprendre comme compagnon celui qui les avait abandonnés en Pamphylie. Leur désaccord s'aggrava tellement que chacun partit de son côté: Barnabé avec Marc s'embarqua pour Chypre, tandis que Paul s'adjoignait Silas" (Actes 15. 37-40). A la fin à Rome, au moment de la captivité et du martyre de Pierre et de Paul, Marc se retrouve intime de l'un et l'autre. On ne sait pas comment se termina la vie de Jean-Marc, rédacteur de l'Évangile, où il se montre très influencé par le témoignage de Pierre qui l'appelait son fils. Saint Marc est spécialement vénéré en Egypte à Alexandrie. Il est aussi le saint patron de Venise. Une douzaine d'autres Marc ont également illustré ce beau prénom.