Quelle est l'origine de cette fête de la Présentation de Marie ?
C'est l'inauguration en 543, à Jérusalem, de la basilique Ste Marie-la-Neuve, édifiée sur la colline de Sion, face à l'esplanade du Temple. A cette dédicace d'une église dédiée à la "Théotokos" (la Sainte Mère de Dieu), la tradition des chrétiens d'Orient rattacha un "souvenir" relaté dans les évangiles "apocryphes" : le souvenir de l'entrée et de l'offrande de Marie, au Temple, dès sa petite enfance, pour y être préparée à sa destinée de Mère du Messie, jusqu'à son mariage avec Joseph, à Nazareth. Cette fête de Marie "présentée au Temple" se propagea beaucoup plus tard en Occident, au XVème siècle ; elle allait inspirer de nombreux peintres, spécialement de la Renaissance Italienne, de Giotto, au Titien et à Signorelli.Que penser aujourd'hui de cette fête, devenue si fortement "affective", dans la vie des prêtres, des religieuses, des "personnes consacrées" (comme on disait autrefois !). Ne vaut-il pas mieux penser que Marie de Nazareth a été élevée, non pas dans les splendeurs du Temple et des palais de Jérusalem, mais très simplement en son village de Galilée, menant une vie tout ordinaire, dans la prière et le travail, cheminant dans la foi, espérant de tout son être la venue du Messie ? Faut-il, par suite, célébrer cette fête ? Bien sûr, mais dans son sens profond. La Présentation de Marie n'a pas été qu'un moment de sa vie ! C'est l'ensemble de sa vie tout entière donnée et offerte, par l'amour à son Dieu. On aime citer le commentaire du Magnificat de Martin Luther qui, il faut le rappeler, honorait grandement Marie Mère de Dieu. Luther notait très justement ceci : " Son origine ? elle avait des parents pauvres et de petite condition... Il y avait certainement à Jérusalem des filles de grands-prêtres, riches, instruites... A Nazareth, Marie, comme toutes les autres filles, était chargée des soins de la maison et du bétail !". Ainsi Marie apprend à tous les disciples de son Fils Jésus à faire de leur vie une offrande permanente à la Gloire de Dieu.
C'est l'inauguration en 543, à Jérusalem, de la basilique Ste Marie-la-Neuve, édifiée sur la colline de Sion, face à l'esplanade du Temple. A cette dédicace d'une église dédiée à la "Théotokos" (la Sainte Mère de Dieu), la tradition des chrétiens d'Orient rattacha un "souvenir" relaté dans les évangiles "apocryphes" : le souvenir de l'entrée et de l'offrande de Marie, au Temple, dès sa petite enfance, pour y être préparée à sa destinée de Mère du Messie, jusqu'à son mariage avec Joseph, à Nazareth. Cette fête de Marie "présentée au Temple" se propagea beaucoup plus tard en Occident, au XVème siècle ; elle allait inspirer de nombreux peintres, spécialement de la Renaissance Italienne, de Giotto, au Titien et à Signorelli.Que penser aujourd'hui de cette fête, devenue si fortement "affective", dans la vie des prêtres, des religieuses, des "personnes consacrées" (comme on disait autrefois !). Ne vaut-il pas mieux penser que Marie de Nazareth a été élevée, non pas dans les splendeurs du Temple et des palais de Jérusalem, mais très simplement en son village de Galilée, menant une vie tout ordinaire, dans la prière et le travail, cheminant dans la foi, espérant de tout son être la venue du Messie ? Faut-il, par suite, célébrer cette fête ? Bien sûr, mais dans son sens profond. La Présentation de Marie n'a pas été qu'un moment de sa vie ! C'est l'ensemble de sa vie tout entière donnée et offerte, par l'amour à son Dieu. On aime citer le commentaire du Magnificat de Martin Luther qui, il faut le rappeler, honorait grandement Marie Mère de Dieu. Luther notait très justement ceci : " Son origine ? elle avait des parents pauvres et de petite condition... Il y avait certainement à Jérusalem des filles de grands-prêtres, riches, instruites... A Nazareth, Marie, comme toutes les autres filles, était chargée des soins de la maison et du bétail !". Ainsi Marie apprend à tous les disciples de son Fils Jésus à faire de leur vie une offrande permanente à la Gloire de Dieu.