Le bienheureux Olivier Plunkett naquit en Irlande dans le comté de Meath, le 1er novembre 1625. Il deviendra évêque d'Armagh et Primat d'Irlande en 1669.
Son pays ayant été ravagé par les guerres de religion, il s'attache à réorganiser l'Église. Il est bientôt traqué par des Protestants anglais. Il passe alors dans la clandestinité et poursuit son ministère pastoral, toujours entreprenant et d'humeur joyeuse. Accusé d'avoir comploté contre l'Angleterre et préparé un débarquement français, l'évêque Olivier est arrêté à Dublin et transféré à Londres. Pendant les longs mois qu'il passa en prison, il ne perd rien de sa courtoisie et de son enjouement. Le jury le condamne à être "pendu, vidé et démembré". Olivier va jusqu'à remercier chaleureusement ses juges, en pardonnant à ceux qui l'avaient dénoncé. Avant de subir le martyre à Londres le 11 juillet 1681, il écrit une dernière lettre qui a été conservée. Il y déclare : "Je ne crains pas la mort ; au contraire, je suis heureux de rejoindre le Christ et de montrer à mes chers Irlandais que je tâche de pratiquer ce que je leur ai si souvent enseigné".
C'est le Pape Paul VI qui a élevé sur les autels, en 1975, l'évêque d'Armagh Olivier Plunkett, dont le corps repose en Angleterre à l'abbaye de Downside, et la tête en Irlande dans un "mémorial" à Drogheda. C'est un magnifique symbole pour invoquer l'intercession d'Olivier Plunkett en faveur de la paix entre les deux Iles Britanniques : Angleterre, Irlande.
Il a bien illustré le sens de son prénom, comme ce bel arbre, symbole d'élégance morale, et comme son fruit, l'olive, aux multiples vertus de remède, de lumière et de vigueur ainsi que le rameau d'olivier, annonciateur de la paix introuvable.