À 30 km de Paris, Fleury-Mérogis est le plus grand centre pénitentiaire d’Europe avec 4 000 personnes enfermées 22h/24h. Dans cet univers de béton, les aumôniers des prisons font figures de véritables phares dans la nuit pour ceux qui les demandent. Pour certains, débute pour la première fois de leur vie un chemin intérieur fait de remises en question. En suivant les visites quotidiennes des aumôniers, le film tente de comprendre leurs liens et interroge : ces femmes et hommes peuvent-ils sortir meilleurs ?
 
10h00 – Documentaire œcuménique (59’) - La Visite

Un documentaire réalisé par Elodie Buzuel, proposé par Le Jour du Seigneur et Présence Protestante, une coproduction Zadig Production, France.tv Studio, CFRT.

Au sein des Maisons d’Arrêt de Fleury-Mérogis, les conditions de détention ne sont ni mieux ni pires qu’ailleurs. La détresse est immense en prison et le taux de suicide est six fois plus élevé que dans la population générale. Ici, les personnes détenues sont souvent deux par cellules et sortent rarement de celles-ci en dehors des deux heures de promenade réglementaire quotidienne. À leur demande, elles peuvent recevoir la visite d’un aumônier. Une visite juste pour parler, pour partager le silence, pour chercher un peu de normalité, une visite unique pour décharger sa peine ou régulière pour aider à trouver sa propre issue. Christine, Gérard, Benoit, Patricia et Louis font partie de la vingtaine d’aumôniers de toute tradition visitant à Fleury-Mérogis. Eux, sont catholiques et protestants, laïques ou religieux, et viennent en moyenne deux fois par semaine. Comme tous les aumôniers, ils ont passé un diplôme universitaire (DU) pour visiter les personnes détenues des bâtiments hommes ou femmes dans leur cellule. En suivant leur quotidien de leurs visites auprès de Jimmy, William, Paola, Eliott, Damien, Christian, Dennys, Anyeris, Pedro, Myrlande dit mimi et sa co-détenue Tuyet, le film capte leurs échanges sur la faute, la culpabilité, le déni, le pardon, la reconstruction, des questionnements qui nous interrogent immanquablement sur le sens de la peine.
 
11h00 Messe

Célébrée en direct de la chapelle Saint-Fiacre à Treffiagat (29)
En pays bigouden, la tradition religieuse des Pardons se perpétue chaque année dans de nombreuses paroisses bretonnes. Au-delà du folklore local, ces Pardons expriment la foi et la piété du peuple breton envers ses saints protecteurs. A Treffigat, le Pardon de Saint-Fiacre, célébré chaque premier dimanche de septembre, nous accueillera pour une célébration en plein air, au pied de la chapelle Saint-Fiacre, patron des jardiniers et guérisseurs. Datant du 16e siècle, cette chapelle restaurée en 1852, abrite dans son mur extérieur une fontaine qui était utilisée pour la guérison de la coqueluche. Au cours de cette messe, nous prierons spécialement pour les marins et pour tous ceux qui travaillent la terre, nous rendrons grâce pour tous les fruits de la terre et de la mer que Dieu nous donne. La communauté qui nous accueille est rejointe, comme chaque année pour ce Pardon, par de nombreux pèlerins de la région venus spécialement prier Saint-Fiacre.

Prédicateur : frère Benoît Dubigeon, franciscain
Président : père Armand Guézingar, paroisse Notre-Dame-de-la-Joie-en-Pays-Bigouden
 
11h55 Série de l’été : Flammes d’espérance

Épisode n°5 (3’) : Valentin Bertrand, athlète paralympique
Les JO vont, cet été, enflammer la France. L’occasion pour nous de faire un pas de côté pour découvrir des personnes engagées ainsi que des initiatives. Comment des chrétiens s’emparent de cet événement pour le faire fructifier ? Comment ils le vivent et lui donnent une dimension encore plus grande ? Découvrez cinq portraits d’hommes et de femmes pour qui le sport et la foi trouvent un terrain commun, un terrain d’entrainement.

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