Chant d’entrée
Ouvre mes yeux, SeigneurAux merveilles de ton amour
Je suis l'aveugle sur le chemin
Guéris-moi, je veux te voir.
Ouvre mes mains, Seigneur
Qui se ferment pour tout garder
Le pauvre a faim devant ma maison
Apprends-moi à partager
Fais que je marche, Seigneur
Aussi dur que soit le chemin
Je veux te suivre jusqu'à la croix
Viens me prendre par la main.
Fais que j'entende, Seigneur
Tous mes frères qui crient vers moi
À leurs souffrances et à leurs appels
Que mon coeur ne soit pas sourd ;
Garde ma foi, Seigneur
Tant de voix proclament ta mort
Quand vient le soir et le poids du jour
Ô Seigneur reste avec moi.
Première lecture (1 S 16, 1b.6-7.10-13a)
Lecture du premier livre de SamuelEn ces jours-là, le Seigneur dit à Samuel : « Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. » Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur ! » Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. » Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils,
et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. » Alors Samuel dit à Jessé : « N’as-tu pas d’autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. » Alors Samuel dit à Jessé : « Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu’il ne sera pas arrivé. » Jessé le fit donc venir : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! » Samuel prit la corne pleine d’huile, et lui donna l’onction au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là.
Parole du Seigneur.
Nous rendons grâce à Dieu
Psaume 22
Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer.Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.
Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.
Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer.
Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer.
Deuxième lecture (Ep 5, 8-14)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux ÉphésiensFrères, autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière – or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité – et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur. Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt. Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler. Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière, et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.
Parole du Seigneur.
Nous rendons grâce à Dieu
Acclamation de l’Évangile
Gloire au Christ parole éternelle du Dieu vivant,Gloire à Toi Seigneur !
Moi je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie.
Gloire au Christ parole éternelle du Dieu vivant,
Gloire à Toi Seigneur !
Évangile (Jn 9, 1-41)
Le Seigneur soit avec vous.Et avec votre esprit.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Gloire à toi Seigneur.
En ce temps-là, en sortant du Temple, Jésus vit sur son passage
un homme aveugle de naissance. Il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ;
quand il revint, il voyait. Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. » On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle. Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue
et lui avait ouvert les yeux. À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. » Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui,
puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. » Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit :
« Crois-tu au Fils de l’homme ? » Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » Jésus lui dit : « Tu le vois,
et c’est lui qui te parle. » Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.
Acclamons la Parole de Dieu.
Louange à toi, Seigneur Jésus !
Sanctus
Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l'univers !Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Hosanna au plus haut des cieux.
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Hosanna au plus haut des cieux.
Chant de communion
Invisible, ô Toi, Lumière, Présence, Christ, Jésus, Eucharistie,Dieu caché sous l'apparence, Pain Vivant, le seul qui rassasie,
L'homme au seuil de ton mystère s'avance,
il adore et balbutie.
Ô Parole, Paix profonde, Silence, le coeur simple te reçoit.
Il t'écoute en espérance ! En Esprit, en vérité, il croit.
Signe sûr donné au monde, Semence,
Chair qu'il mange, Sang qu'il boit !
Chante haut ce Corps de gloire, mon âme,
C'est le Corps de ton Sauveur.
Né du sein pur de la Femme, mort en croix, victime du pécheur! Chante Pâques, sa victoire,
proclame les merveilles du Seigneur !
Chant final
Par la croix du fils de DieuSigne levé qui rassemble les nations
Par le corps de Jésus Christ
Dans nos prisons, innocent et torturé
Sur les terres désolées, terres d'exil
Sans printemps, sans amandier
Fais paraître ton jour
Et le temps de ta grâce
Fais paraître ton jour
Que l'homme soit sauvé
Par la croix du Bien-Aimé
Fleuve de paix où s'abreuve toute vie
Par le corps de Jésus-Christ
Hurlant nos peurs dans la nuit des hôpitaux
Sur le monde que tu fis
Pour qu'il soit beau et nous parle de ton nom
Fais paraître ton jour
Et le temps de ta grâce
Fais paraître ton jour
Que l'homme soit sauvé
Par la croix du Serviteur
Porche royal où s'avancent les pécheurs
Par le corps de Jésus-Christ
Nu, outragé, sous le rire des bourreaux
Sur les foules sans berger
Et sans espoir qui ne vont qu'à perdre cœur.
Fais paraître ton jour
Et le temps de ta grâce
Fais paraître ton jour
Que l'homme soit sauvé
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