Chant d’entrée
Tu as porté celui qui porte tout,
Notre Sauveur en ton sein a pris chair. 
Porte du Ciel, Reine de l´univers, 
Ô Marie, nous te saluons !


Par amour, ton Dieu t´a choisie, Vierge bénie. 
Le Seigneur exulte pour toi, Tu es sa joie !

Tu as porté celui qui porte tout,
Notre Sauveur en ton sein a pris chair. 
Porte du Ciel, Reine de l´univers, 
Ô Marie, nous te saluons !


L´Esprit Saint est venu sur toi, élue du Roi.
Tu nous donnes l´Emmanuel, Ève nouvelle !

Tu as porté celui qui porte tout,
Notre Sauveur en ton sein a pris chair. 
Porte du Ciel, Reine de l´univers, 
Ô Marie, nous te saluons !


Dans sa gloire, Dieu t´a accueillie auprès de lui.
Tu deviens, joie de l´Éternel, reine du Ciel !

Tu as porté celui qui porte tout,
Notre Sauveur en ton sein a pris chair. 
Porte du Ciel, Reine de l´univers, 
Ô Marie, nous te saluons !


Gloria
Gloria in excelsis Deo !
Gloria Deo Domino !
Gloria in excelsis Deo !
Gloria Deo Domino !


Gloire à Dieu au plus haut des cieux
et paix sur la terre aux hommes qu'il aime.
Nous te louons, nous te bénissons, 
nous t'adorons, nous te glorifions, 
nous te rendons grâce, pour ton immense gloire.
Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant.

Gloria in excelsis Deo !
Gloria Deo Domino !
Gloria in excelsis Deo !
Gloria Deo Domino !


Seigneur, Fils unique, Jésus Christ,
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père ;
Toi qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous ;
Toi qui enlèves les péchés du monde, reçois notre prière,
Toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous.

Car Toi seul es saint, Toi seul es Seigneur,
Toi seul es le Très-Haut, Jésus Christ,
avec le Saint-Esprit dans la gloire de Dieu le Père. 

Gloria in excelsis Deo !
Gloria Deo Domino !
Gloria in excelsis Deo !
Gloria Deo Domino !


Première lecture (Ap 11, 19a ; 12, 1-6a.10ab)
Lecture de l'Apocalypse de saint Jean

Le sanctuaire de Dieu, qui est dans le ciel, s’ouvrit,
    et l’arche de son Alliance apparut dans le Sanctuaire.

         Un grand signe apparut dans le ciel :
une Femme, ayant le soleil pour manteau,
la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles.
    Elle est enceinte, elle crie, dans les douleurs et la torture d’un enfantement.     Un autre signe apparut dans le ciel :
un grand dragon, rouge feu, avec sept têtes et dix cornes,
et, sur chacune des sept têtes, un diadème.
    Sa queue, entraînant le tiers des étoiles du ciel,
les précipita sur la terre. Le Dragon vint se poster devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l’enfant dès sa naissance.     Or, elle mit au monde un fils, un enfant mâle,
celui qui sera le berger de toutes les nations, les conduisant avec un sceptre de fer. L’enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son Trône,     et la Femme s’enfuit au désert, où Dieu lui a préparé une place.
    Alors j’entendis dans le ciel une voix forte, qui proclamait :
 « Maintenant voici le salut,
la puissance et le règne de notre Dieu,
voici le pouvoir de son Christ ! »

Nous rendons grâce à Dieu

Psaume (Ps 44, (45), 11-12a, 12b-13, 14-15a, 15b-16)
Debout, à la droite du Seigneur,
se tient la reine, toute parée d’or.

Debout, à la droite du Seigneur,
se tient la reine, toute parée d’or.


Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille ;
oublie ton peuple et la maison de ton père :
le roi sera séduit par ta beauté.

Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui.
Alors, les plus riches du peuple,
chargés de présents, quêteront ton sourire.

Debout, à la droite du Seigneur,
se tient la reine, toute parée d’or.


Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d’étoffes d’or ;
on la conduit, toute parée, vers le roi.

Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du roi.

Debout, à la droite du Seigneur,
se tient la reine, toute parée d’or.  


Deuxième lecture (1 Co 15, 20-27a)
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
    le Christ est ressuscité d’entre les morts,
lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis.
    Car, la mort étant venue par un homme,
c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts.
    En effet, de même que tous les hommes
meurent en Adam,
de même c’est dans le Christ
que tous recevront la vie,
    mais chacun à son rang :
en premier, le Christ,
et ensuite, lors du retour du Christ,
ceux qui lui appartiennent.
    Alors, tout sera achevé,
quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père,
après avoir anéanti, parmi les êtres célestes,
toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance.
    Car c’est lui qui doit régner
jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis.
    Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort,
    car il a tout mis sous ses pieds.
Parole du Seigneur.

Nous rendons grâce à Dieu

Acclamation de l’Évangile
Alléluia, alléluia.
Alléluia, alléluia.
Alléluia, alléluia, Alléluia .

Alléluia, alléluia.
Alléluia, alléluia.
Alléluia, alléluia, Alléluia .


Aujourd’hui s’est ouverte la porte du paradis :
Marie est entrée dans la gloire de Dieu ;
exultez dans le ciel, tous les anges !

Alléluia, alléluia.
Alléluia, alléluia.
Alléluia, alléluia, Alléluia .


Évangile (Lc 1, 39-56)
Le Seigneur soit avec vous.
Et avec votre esprit.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Gloire à toi Seigneur. 

En ces jours-là,
Marie se mit en route et se rendit avec empressement
vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
    Elle entra dans la maison de Zacharie
et salua Élisabeth.
    Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,
l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
    et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes,
et le fruit de tes entrailles est béni.
    D’où m’est-il donné
que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
    Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles,
l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
    Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles
qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

    Marie dit alors :
« Mon âme exalte le Seigneur,
    exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
    Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
    Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
    Sa miséricorde s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
    Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
    Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
    Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
    Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour,
    de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »

    Marie resta avec Élisabeth environ trois mois,
puis elle s’en retourna chez elle. 

Acclamons la Parole de Dieu. 
Louange à toi, Seigneur Jésus.

Prière universelle
En ce mois d’août 2022, nous commémorons le 80ème anniversaire du message pastoral du Cardinal Saliège, archevêque de Toulouse. Son appel aux catholiques est la première protestation publique d’un évêque français face à des persécutions envers des personnes et des familles juives. 
Mgr Saliège rappelle que le témoignage de foi doit aller jusqu’à s’opposer aux idéologies et aux réglementations contraires à l’Evangile et maltraitant des personnes ou des groupes humains. 
Dans un contexte différent d’il y a 80 ans,  il demeure urgent de relancer l’appel à relever le défi de la fraternité face à tout ce qui oublie ou rejette des hommes, des femmes et des familles. 
Que l’écoute de cet appel, en la fête de l’Assomption, devienne prière en nos cœurs. A l’image de la Vierge de la Visitation, que l’Esprit Saint nous mobilise et nous donne l’audace d’un élan au service de la fraternité universelle. Qu’ainsi notre  Eglise ne se lasse jamais, comme il y a 80 ans, de se dresser  contre toute idéologie qui  prône le rejet et la haine, et devient attentatoire aux droits sacrés de la personne humaine.  

« Mes très chers Frères,
Il y a une morale chrétienne, il y a une morale humaine qui impose des devoirs et reconnaît des droits. Ces devoirs et ces droits, tiennent à la nature de l’homme. Ils viennent de Dieu. On peut les violer. Il n’est au pouvoir d’aucun mortel de les supprimer.
Que des enfants, des femmes, des hommes, des pères et des mères soient traités comme un vil troupeau, que les membres d’une même famille soient séparés les uns des autres et embarqués pour une destination inconnue, il était réservé à notre temps de voir ce triste spectacle.
Pourquoi le droit d’asile dans nos églises n’existe-t-il plus ?
Pourquoi sommes-nous des vaincus ?
Seigneur ayez pitié de nous.
Notre-Dame, priez pour la France. […]
France, patrie bien aimée 
France qui porte dans la conscience de tous tes enfants la tradition du respect de la personne humaine. 
France chevaleresque et généreuse, je n’en doute pas, tu n’es pas responsable de ces horreurs.
[Recevez mes chers Frères, l’assurance de mon respectueux dévouement.]

Jules-Géraud Saliège
Archevêque de Toulouse
23 août 1942 »

Seigneur, Toi qui es le Père de tous les hommes, nous Te prions de nous préserver du virus de l’indifférence. Donne-nous l’audace, comme la Vierge Marie, de jeter un regard de bienveillance sur nos frères pour discerner leurs besoins lorsqu’ils sont objets de rejet, d’injustices, de violence et de haine. 
Soutiens en nous l’élan de fraternité vers ceux et celles dont la vie est rendue difficile. Accorde-nous la grâce, face aux situations de misère, d’entendre et d’obéir à la parole que la Mère de Ton Fils nous répète : « Faites tout ce qu’il vous dira ». Nous Te le demandons par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Amen.

Sanctus
Saint le Seigneur, Alléluia ! 
Saint le Seigneur, Alléluia ! 
Saint le Seigneur, Alléluia ! 
Saint ! Saint ! Saint !

Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.

Saint le Seigneur, Alléluia ! 
Saint le Seigneur, Alléluia ! 
Saint le Seigneur, Alléluia ! 
Saint ! Saint ! Saint !

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Saint le Seigneur, Alléluia ! 
Saint le Seigneur, Alléluia ! 
Saint le Seigneur, Alléluia ! 
Saint ! Saint ! Saint !


Chant de communion
Nous t´avons reconnu, Seigneur, à la fraction du pain, 
Notre cœur est tout brûlant quand nous venons jusqu´à toi, 
Fortifie notre foi, ô Christ, en cette communion, 
Fais de nous un seul corps, uni en un seul esprit ! 

Tu as dit : "Vous ferez cela, en mémoire de moi".
Pain et vin sont consacrés en signe de ton Salut,
Ils nous donnent ta vie, ô Christ, en cette communion :
Corps livré, sang versé, pour nous sauver du péché

Nous venons t´adorer, Seigneur, en partageant le pain,
Notre roi, notre pasteur, Jésus notre Rédempteur !
Tu découvres ta gloire, ô Christ, en cette communion,
Ouvre-nous le chemin, reçois-nous auprès de toi.

Nous voici affamés, Seigneur, tout petits devant toi,
Sous nos yeux, tu multiplies le pain qui donne la vie.
Tu t´es fait nourriture, ô Christ, en cette communion,
Conduis-nous au bonheur promis à tes serviteurs.


Chant final
Chantez avec moi le Seigneur,
Célébrez-le sans fin.
Pour moi il a fait des merveilles,
Et pour vous il fera de même.


Il a posé les yeux sur moi, 
Malgré ma petitesse.
Il m´a comblée de ses bienfaits,
En lui mon cœur exulte.

Chantez avec moi le Seigneur,
Célébrez-le sans fin.
Pour moi il a fait des merveilles,
Et pour vous il fera de même.


L´amour de Dieu est à jamais
Sur tous ceux qui le craignent.
Son Nom est Saint et glorieux,
Il a fait des merveilles.

Chantez avec moi le Seigneur,
Célébrez-le sans fin.
Pour moi il a fait des merveilles,
Et pour vous il fera de même.


Déployant son bras tout-puissant
Il disperse les riches.
Aux pauvres il donne à pleines mains,
A tous ceux qui le cherchent.

Chantez avec moi le Seigneur,
Célébrez-le sans fin.
Pour moi il a fait des merveilles,
Et pour vous il fera de même.


Il se souvient de son amour,
Il élève les humbles.
Il protège et soutient son peuple,
Il garde sa promesse.

Chantez avec moi le Seigneur,
Célébrez-le sans fin.
Pour moi il a fait des merveilles,
Et pour vous il fera de même.

 

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