Depuis le dimanche 26 juin, l’évangile proclamé le dimanche est un récit de l’évangile de Luc, qui parle de la montée de Jésus vers Jérusalem, là où il va vivre le mystère de sa Pâque, la passion, la mort en croix et la résurrection.
Aujourd’hui, alors que Jésus traverse villes et villages en enseignant, quelqu’un lui demande : Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ?
Cette question reflète la manière dont beaucoup de disciples de Jésus, comme beaucoup de ceux qui ne suivent pas Jésus, envisagent la venue du Royaume de Dieu. Quand cela va-t-il se réaliser ? Qui pourra y entrer ? Comment pourra-t-on discerner les signes de ce Royaume ?
Le jour de l’Ascension de Jésus au ciel, alors qu’il est déjà ressuscité, ses disciples lui demandent encore : Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le Royaume pour Israël ?
Jésus ne donne pas de réponse à ce type de questions. Parfois, il dit que tout cela est réservé à Dieu, son Père.
En revanche, il élimine des critères qui pourraient être utilisés pour justifier le droit d’entrer dans le Royaume. Dans le récit de ce jour : les critères de la proximité, de la participation à des repas avec Jésus, de l’écoute de son enseignement sur les places, tout cela n’est pas suffisant pour être sauvé.
Au contraire, Jésus dit : Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas. Il n’y a pas d’automatisme pour être sauvé. Jésus parle d’un maître de maison qui se lève pour fermer la porte. Quand il voit ceux qui veulent entrer, ce maître de maison dit : Eloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice.
Jésus rappelle, une fois de plus, que c’est en mettant en pratique la Parole de Dieu, le commandement de l’amour de Dieu et le commandement de l’amour du prochain, que l’on choisit la voie parfaite pour être sauvé.
On comprend alors que tous sont invités à participer au festin du Royaume, avec Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes. Ce ne seront pas seulement ceux qui ont reçu l’alliance de Dieu au temps de Moïse, ceux qui ont été libérés de l’esclavage en Egypte lors du passage de la Mer Rouge, qui entreront dans le Royaume. Tous, qu’ils viennent de l’orient ou de l’occident, du nord ou du midi, pourront prendre place au festin, dans la mesure où ils auront choisi de mettre en pratique la Parole de Dieu, comme les prophètes n’ont cessé de le rappeler.
La liturgie de ce dimanche propose d’éclairer ce passage de l’Evangile par le prophète Isaïe qui s’adresse aux déportés juifs à Babylone, qui reviennent de l’exil au VIème siècle avant Jésus-Christ.
Dieu, le vrai Dieu, le seul Dieu va rassembler toutes les nations, toutes les langues pour manifester sa gloire. Des rescapés de toutes les nations témoigneront de cette gloire jusqu’aux extrémités de la terre. En retour, ceux qui auront été pris par cette annonce viendront à Jérusalem, à la maison du Seigneur, là où Dieu manifeste sa gloire.
La promesse dont parle le prophète Isaïe, Jésus en annonce l’accomplissement. La montée vers Jérusalem, pour y vivre la Pâque, va rappeler à chacun comment on entre dans le Royaume, en mettant en pratique la Parole de Dieu. De plus, Jésus annonce que toutes les nations sont invitées à entrer dans le Royaume de Dieu. C’est à Jérusalem, en effet, que le Ressuscité va envoyer sur ses disciples celui que son Père a promis, l’Esprit Saint. Grâce à cet Esprit, la conversion, le salut seront annoncés à toutes les nations.
Si Dieu veut que tous les êtres humains soient sauvés, il ne s’agit pas d’une sorte d’automatisme, mais bien d’une invitation à mettre la Parole de Dieu en pratique. Et là où cette mise en pratique est sincère, droite, là est faite l’expérience de la miséricorde de Dieu. L’évangéliste Luc insiste beaucoup sur cet aspect.
En conclusion, suite à la question posée à Jésus : N’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ?, notre attitude n’est pas de compter combien de gens seront sauvés, mais bien de nous demander si, devant la volonté de Dieu de sauver tous les êtres humains, nous, moi personnellement, je cherche à comprendre : que veut dire « être sauvé », en mettant en pratique la Parole de Dieu, l’amour de Dieu, l’amour du prochain, et en faisant confiance en la miséricorde du Seigneur à mon égard, miséricorde que Dieu fait à tout être humain.
Vous pouvez télécharger le texte de l'homélie ICI.
Aujourd’hui, alors que Jésus traverse villes et villages en enseignant, quelqu’un lui demande : Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ?
Cette question reflète la manière dont beaucoup de disciples de Jésus, comme beaucoup de ceux qui ne suivent pas Jésus, envisagent la venue du Royaume de Dieu. Quand cela va-t-il se réaliser ? Qui pourra y entrer ? Comment pourra-t-on discerner les signes de ce Royaume ?
Le jour de l’Ascension de Jésus au ciel, alors qu’il est déjà ressuscité, ses disciples lui demandent encore : Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le Royaume pour Israël ?
Jésus ne donne pas de réponse à ce type de questions. Parfois, il dit que tout cela est réservé à Dieu, son Père.
En revanche, il élimine des critères qui pourraient être utilisés pour justifier le droit d’entrer dans le Royaume. Dans le récit de ce jour : les critères de la proximité, de la participation à des repas avec Jésus, de l’écoute de son enseignement sur les places, tout cela n’est pas suffisant pour être sauvé.
Au contraire, Jésus dit : Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas. Il n’y a pas d’automatisme pour être sauvé. Jésus parle d’un maître de maison qui se lève pour fermer la porte. Quand il voit ceux qui veulent entrer, ce maître de maison dit : Eloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice.
Jésus rappelle, une fois de plus, que c’est en mettant en pratique la Parole de Dieu, le commandement de l’amour de Dieu et le commandement de l’amour du prochain, que l’on choisit la voie parfaite pour être sauvé.
On comprend alors que tous sont invités à participer au festin du Royaume, avec Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes. Ce ne seront pas seulement ceux qui ont reçu l’alliance de Dieu au temps de Moïse, ceux qui ont été libérés de l’esclavage en Egypte lors du passage de la Mer Rouge, qui entreront dans le Royaume. Tous, qu’ils viennent de l’orient ou de l’occident, du nord ou du midi, pourront prendre place au festin, dans la mesure où ils auront choisi de mettre en pratique la Parole de Dieu, comme les prophètes n’ont cessé de le rappeler.
La liturgie de ce dimanche propose d’éclairer ce passage de l’Evangile par le prophète Isaïe qui s’adresse aux déportés juifs à Babylone, qui reviennent de l’exil au VIème siècle avant Jésus-Christ.
Dieu, le vrai Dieu, le seul Dieu va rassembler toutes les nations, toutes les langues pour manifester sa gloire. Des rescapés de toutes les nations témoigneront de cette gloire jusqu’aux extrémités de la terre. En retour, ceux qui auront été pris par cette annonce viendront à Jérusalem, à la maison du Seigneur, là où Dieu manifeste sa gloire.
La promesse dont parle le prophète Isaïe, Jésus en annonce l’accomplissement. La montée vers Jérusalem, pour y vivre la Pâque, va rappeler à chacun comment on entre dans le Royaume, en mettant en pratique la Parole de Dieu. De plus, Jésus annonce que toutes les nations sont invitées à entrer dans le Royaume de Dieu. C’est à Jérusalem, en effet, que le Ressuscité va envoyer sur ses disciples celui que son Père a promis, l’Esprit Saint. Grâce à cet Esprit, la conversion, le salut seront annoncés à toutes les nations.
Si Dieu veut que tous les êtres humains soient sauvés, il ne s’agit pas d’une sorte d’automatisme, mais bien d’une invitation à mettre la Parole de Dieu en pratique. Et là où cette mise en pratique est sincère, droite, là est faite l’expérience de la miséricorde de Dieu. L’évangéliste Luc insiste beaucoup sur cet aspect.
En conclusion, suite à la question posée à Jésus : N’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ?, notre attitude n’est pas de compter combien de gens seront sauvés, mais bien de nous demander si, devant la volonté de Dieu de sauver tous les êtres humains, nous, moi personnellement, je cherche à comprendre : que veut dire « être sauvé », en mettant en pratique la Parole de Dieu, l’amour de Dieu, l’amour du prochain, et en faisant confiance en la miséricorde du Seigneur à mon égard, miséricorde que Dieu fait à tout être humain.
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