Avez-vous le cœur à la fête ? Probablement pas en ces moments difficiles. Nous continuons à être marqués par cette pandémie qui n’en finit pas. La restriction de nos contacts sociaux, le report de nos projets, l’angoisse de la maladie et du futur suscitent en nous la morosité.
La perte de goût liée au Covid-19 est comme une métaphore de notre vie actuelle. Le coronavirus fait souvent perdre le goût et l’odorat chez ceux qui contractent la maladie. Mais le coronavirus fait aussi perdre le goût de la vie à toute la société, tant il suscite découragement et lassitude. Nous n’avons plus le cœur à la fête, nous avons perdu le goût de la vie, le goût de tout ce qui fait le sel de notre existence.
A Cana, au mariage où Jésus est invité, on est aussi en train de perdre le goût de la fête : pensez, ils n’ont plus de vin ! En plein Dry January, le mois sans alcool, on pourrait se poser la question : est-ce vraiment un élément indispensable pour faire la fête ?
La Bible rappelle que « le vin réjouit le cœur des humains » (Ps 104,15). Au cœur de ce temps de morosité, on a besoin de retrouver la joie, le goût de la vie. Cette joie doit être « la joie de l’Évangile », pour reprendre le titre du premier grand document du pape François, qui commence par ces mots : « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus » (EG n° 1). Car l’Évangile doit toujours être un bonheur partagé, une parole d’espérance et d’enthousiasme.
A Cana, la joie sera offerte en abondance. Jésus n’y va pas de main morte : 6 jarres, pouvant chacune contenir une centaine de litres : 600 litres de vin. Voilà l’abondance du don de Dieu. Bien plus que ce que l’on pourrait imaginer ! Et pas de la piquette ! Du bon vin, de celui qu’on sirote à petites gorgées pour profiter pleinement de ses arômes, pour faire durer le plaisir.
A Cana, on célèbre les noces entre Dieu et l’humanité : « Comme la jeune mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu » (Is 62,5). Et le don de Dieu est généreux : c’est le vin capiteux de l’amour de Dieu. Le don de Dieu est abondant, diversifié, rappelle l’apôtre Paul : «; », écrit-il aux Corinthiens (1 Co 12,4). Sommes-nous toujours bien conscients de ces dons de Dieu ? Sommes-nous toujours disponibles à cet amour qui nous est offert ? Ou nous laissons-nous prendre par la grisaille du moment ?
Mis il ne suffit pas d’accueillir le don de Dieu, il faut aussi le partager. Dans « la joie de l’Évangile », le pape François poursuit : « Si quelqu’un a accueilli cet amour qui lui redonne le sens de la vie, comment peut-il retenir le désir de le communiquer aux autres ? » (EG n° 8)
Notre responsabilité de chrétiens aujourd’hui est de partager à d’autres cette joie de l’Évangile. Dans la grisaille et la morosité, offrons un rayon de soleil. Dans notre monde fatigué, offrons des motifs de vivre et d’espérer.
En ce temps de crise sanitaire, nous, chrétiens, nous sommes invités à apporter notre petite pierre aux efforts de toute la société. Et nous pouvons lui apporter ce qui est notre spécificité, notre talent propre : offrir à chacune et chacun des motifs d’espérer, redonner le goût de la vie, particulièrement à celles et ceux qui souffrent, qui se laissent prendre par l’angoisse de la maladie ou envahir par la solitude et le désespoir,…
Et ce goût de la vie prend ses racines en Dieu. Il y a une merveilleuse phrase dans un psaume : « Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur » (Ps 34,9). Ne nous laissons pas prendre par les effets secondaires du coronavirus, qui nous fait perdre le goût de vivre et d’aimer. Retrouvons ce goût de Dieu, ce goût de la bienveillance de Dieu dans notre vie. La bienveillance de Dieu, c’est le sourire que Dieu offre à l’humanité.
Et nous avons besoin de voir des sourires, de vrais sourires, pas seulement de les deviner derrière le masque. Je vous souhaite de découvrir ce sourire de Dieu dans votre vie, comme un signe d’espérance, comme un bonheur à vivre et à partager. Et je vous souhaite d’être le sourire de Dieu pour celles et ceux que vous croisez. Alors le vin de la fête sera abondant, capiteux, et nous retrouverons le goût de vivre et d’aimer.
La perte de goût liée au Covid-19 est comme une métaphore de notre vie actuelle. Le coronavirus fait souvent perdre le goût et l’odorat chez ceux qui contractent la maladie. Mais le coronavirus fait aussi perdre le goût de la vie à toute la société, tant il suscite découragement et lassitude. Nous n’avons plus le cœur à la fête, nous avons perdu le goût de la vie, le goût de tout ce qui fait le sel de notre existence.
A Cana, au mariage où Jésus est invité, on est aussi en train de perdre le goût de la fête : pensez, ils n’ont plus de vin ! En plein Dry January, le mois sans alcool, on pourrait se poser la question : est-ce vraiment un élément indispensable pour faire la fête ?
La Bible rappelle que « le vin réjouit le cœur des humains » (Ps 104,15). Au cœur de ce temps de morosité, on a besoin de retrouver la joie, le goût de la vie. Cette joie doit être « la joie de l’Évangile », pour reprendre le titre du premier grand document du pape François, qui commence par ces mots : « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus » (EG n° 1). Car l’Évangile doit toujours être un bonheur partagé, une parole d’espérance et d’enthousiasme.
A Cana, la joie sera offerte en abondance. Jésus n’y va pas de main morte : 6 jarres, pouvant chacune contenir une centaine de litres : 600 litres de vin. Voilà l’abondance du don de Dieu. Bien plus que ce que l’on pourrait imaginer ! Et pas de la piquette ! Du bon vin, de celui qu’on sirote à petites gorgées pour profiter pleinement de ses arômes, pour faire durer le plaisir.
A Cana, on célèbre les noces entre Dieu et l’humanité : « Comme la jeune mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu » (Is 62,5). Et le don de Dieu est généreux : c’est le vin capiteux de l’amour de Dieu. Le don de Dieu est abondant, diversifié, rappelle l’apôtre Paul : «; », écrit-il aux Corinthiens (1 Co 12,4). Sommes-nous toujours bien conscients de ces dons de Dieu ? Sommes-nous toujours disponibles à cet amour qui nous est offert ? Ou nous laissons-nous prendre par la grisaille du moment ?
Mis il ne suffit pas d’accueillir le don de Dieu, il faut aussi le partager. Dans « la joie de l’Évangile », le pape François poursuit : « Si quelqu’un a accueilli cet amour qui lui redonne le sens de la vie, comment peut-il retenir le désir de le communiquer aux autres ? » (EG n° 8)
Notre responsabilité de chrétiens aujourd’hui est de partager à d’autres cette joie de l’Évangile. Dans la grisaille et la morosité, offrons un rayon de soleil. Dans notre monde fatigué, offrons des motifs de vivre et d’espérer.
En ce temps de crise sanitaire, nous, chrétiens, nous sommes invités à apporter notre petite pierre aux efforts de toute la société. Et nous pouvons lui apporter ce qui est notre spécificité, notre talent propre : offrir à chacune et chacun des motifs d’espérer, redonner le goût de la vie, particulièrement à celles et ceux qui souffrent, qui se laissent prendre par l’angoisse de la maladie ou envahir par la solitude et le désespoir,…
Et ce goût de la vie prend ses racines en Dieu. Il y a une merveilleuse phrase dans un psaume : « Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur » (Ps 34,9). Ne nous laissons pas prendre par les effets secondaires du coronavirus, qui nous fait perdre le goût de vivre et d’aimer. Retrouvons ce goût de Dieu, ce goût de la bienveillance de Dieu dans notre vie. La bienveillance de Dieu, c’est le sourire que Dieu offre à l’humanité.
Et nous avons besoin de voir des sourires, de vrais sourires, pas seulement de les deviner derrière le masque. Je vous souhaite de découvrir ce sourire de Dieu dans votre vie, comme un signe d’espérance, comme un bonheur à vivre et à partager. Et je vous souhaite d’être le sourire de Dieu pour celles et ceux que vous croisez. Alors le vin de la fête sera abondant, capiteux, et nous retrouverons le goût de vivre et d’aimer.