Frères et sœurs, la fête de la Toussaint demeure pour nous chrétiens un jour de très grande joie. En effet, nous fêtons ce matin ceux qui dans l’Église ont réussi, ont parfaitement accompli ce qu’ils avaient reçu le jour de leur baptême, à savoir la sainteté.
En ce sens, la deuxième lecture, la lettre de saint Jean, est très éclairante. Dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement.
- Dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, c’est une allusion au baptême, un don gratuit de Dieu, la sainteté nous est donnée sans aucun mérite de notre part. Mais…
- Ce que nous serons ne paraît pas encore clairement, c’est notre chemin de conversion.
Et telle est bien notre joie aujourd’hui, de contempler ces hommes, ces femmes, ces enfants en qui cette sainteté apparaît en toute clarté, ils ont réussi ! Et cela fut une joie pour eux, pour l’Église et pour le monde.
Ce qui est très beau, c’est de repérer dans cet immense cortège de tous les saints la variété extraordinaire de ceux qui s’y trouvent. Le livre de l’apocalypse dans la première lecture l’évoquait ainsi : j'ai vu une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues. Dans ce cortège on découvre à la fois,
- des personnes plus âgées, des jeunes, des enfants,
- des religieux et religieuses, des papes, des évêques, des prêtres,
- des fidèles, des personnes mariées, des gens d’une immense culture, comme des personnes d’une grande simplicité.
- Certains ont été connus, reconnus de leur vivant, d’autres incompris ou parfaitement ignorés.
On pourrait ainsi continuer à décrire la diversité que l’on croise dans ce cortège de tous les saints. Une telle énumération n’a qu’un seul but : que chacun se demande, et moi quelle est ma place ? Quel est mon désir de rejoindre ce cortège, d’appartenir à cette foule ?
Ce chemin, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte face l’a parcouru courageusement. Lorsque le pape Jean-Paul II l’a reconnu docteur de l’Église, il a parlé à son sujet de la science de l’amour divin. Dans le cœur de l’Église ma mère je serai l’amour déclarait-elle.
En ce temps de l’Église que nous vivons, voilà des paroles qui nous rejoignent. Lorsque le pape François nous invite à revenir au Kérygme, c’est à dire au cœur de la foi. Il désigne cette grande vérité que Thérèse n’a cessé de vivre et d’annoncer : Dieu est amour. Trois mots qui ont bouleversé sa vie, trois mots qu’il nous faut prendre au sérieux.
Sur ce chemin Thérèse dit elle-même : mes premiers pas au Carmel ont rencontré plus d’épines que de roses, oui la souffrance m’a tendu les bras.
Oui les saints et les saintes ont connu les difficultés et les souffrances, souvent celles que le monde et l’Église traversaient à leur époque. Aucun n’a connu un âge d’or, ou des conditions extérieurement plus favorables. Ainsi, aucune condition extérieure, aucun obstacle intérieur ne peut nous dispenser de marcher courageusement sur le chemin de la sainteté.
Pour nous y engager l’évangile de ce jour nous indique le plus sûr moyen, celui des béatitudes.
Comment recevoir ce texte ? La mauvaise question à se poser serait de se demander et moi, quel effort dois-je faire pour y parvenir ?
La simple lecture des béatitudes nous indique que ce n’est pas la bonne question.
Que dois-je faire comme effort, pour pleurer, pour être persécuté, pour être rejeté ? ??
La sainteté n’est pas au bout de nos efforts, elle est d’abord de l’ordre de la contemplation.
N’oublions jamais et aujourd’hui plus spécialement que les béatitudes sont d’abord un autoportrait du Christ. C’est lui qui a vécu les béatitudes, c’est lui l’homme au cœur de pauvre, le doux, le miséricordieux, l’affamé de justice.
Certes les efforts sont nécessaires, il serait mensonger de le nier. Mais ils sont seconds par rapport à l’essentiel qui est de contempler le Christ : l’homme des béatitudes.
Les béatitudes sont au pluriel, ce n’est pas un détail car vivre les béatitudes, c’est aussi grandir dans la communion de l’Église. C’est l’Église dans son ensemble qui vit les béatitudes, et parce que j’en vis une plus particulièrement, je suis associé à cette grande communion des saints. Une telle vision nous plonge alors dans une profonde humilité.
En ce jour, demandons la grâce de grandir dans la sainteté que Dieu veut pour nous.
Elle n’est pas simplement pour notre confort spirituel, elle est nécessaire aux autres, à l’Église, à toute l’humanité.
En pensant à notre humanité si souvent meurtrie, réentendons comme un appel du Seigneur la 7ème béatitude : heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu. Les béatitudes ne seront jamais dépassées, elles seront toujours devant nous, elles attendent notre engagement.
En ce sens, la deuxième lecture, la lettre de saint Jean, est très éclairante. Dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement.
- Dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, c’est une allusion au baptême, un don gratuit de Dieu, la sainteté nous est donnée sans aucun mérite de notre part. Mais…
- Ce que nous serons ne paraît pas encore clairement, c’est notre chemin de conversion.
Et telle est bien notre joie aujourd’hui, de contempler ces hommes, ces femmes, ces enfants en qui cette sainteté apparaît en toute clarté, ils ont réussi ! Et cela fut une joie pour eux, pour l’Église et pour le monde.
Ce qui est très beau, c’est de repérer dans cet immense cortège de tous les saints la variété extraordinaire de ceux qui s’y trouvent. Le livre de l’apocalypse dans la première lecture l’évoquait ainsi : j'ai vu une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues. Dans ce cortège on découvre à la fois,
- des personnes plus âgées, des jeunes, des enfants,
- des religieux et religieuses, des papes, des évêques, des prêtres,
- des fidèles, des personnes mariées, des gens d’une immense culture, comme des personnes d’une grande simplicité.
- Certains ont été connus, reconnus de leur vivant, d’autres incompris ou parfaitement ignorés.
On pourrait ainsi continuer à décrire la diversité que l’on croise dans ce cortège de tous les saints. Une telle énumération n’a qu’un seul but : que chacun se demande, et moi quelle est ma place ? Quel est mon désir de rejoindre ce cortège, d’appartenir à cette foule ?
Ce chemin, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte face l’a parcouru courageusement. Lorsque le pape Jean-Paul II l’a reconnu docteur de l’Église, il a parlé à son sujet de la science de l’amour divin. Dans le cœur de l’Église ma mère je serai l’amour déclarait-elle.
En ce temps de l’Église que nous vivons, voilà des paroles qui nous rejoignent. Lorsque le pape François nous invite à revenir au Kérygme, c’est à dire au cœur de la foi. Il désigne cette grande vérité que Thérèse n’a cessé de vivre et d’annoncer : Dieu est amour. Trois mots qui ont bouleversé sa vie, trois mots qu’il nous faut prendre au sérieux.
Sur ce chemin Thérèse dit elle-même : mes premiers pas au Carmel ont rencontré plus d’épines que de roses, oui la souffrance m’a tendu les bras.
Oui les saints et les saintes ont connu les difficultés et les souffrances, souvent celles que le monde et l’Église traversaient à leur époque. Aucun n’a connu un âge d’or, ou des conditions extérieurement plus favorables. Ainsi, aucune condition extérieure, aucun obstacle intérieur ne peut nous dispenser de marcher courageusement sur le chemin de la sainteté.
Pour nous y engager l’évangile de ce jour nous indique le plus sûr moyen, celui des béatitudes.
Comment recevoir ce texte ? La mauvaise question à se poser serait de se demander et moi, quel effort dois-je faire pour y parvenir ?
La simple lecture des béatitudes nous indique que ce n’est pas la bonne question.
Que dois-je faire comme effort, pour pleurer, pour être persécuté, pour être rejeté ? ??
La sainteté n’est pas au bout de nos efforts, elle est d’abord de l’ordre de la contemplation.
N’oublions jamais et aujourd’hui plus spécialement que les béatitudes sont d’abord un autoportrait du Christ. C’est lui qui a vécu les béatitudes, c’est lui l’homme au cœur de pauvre, le doux, le miséricordieux, l’affamé de justice.
Certes les efforts sont nécessaires, il serait mensonger de le nier. Mais ils sont seconds par rapport à l’essentiel qui est de contempler le Christ : l’homme des béatitudes.
Les béatitudes sont au pluriel, ce n’est pas un détail car vivre les béatitudes, c’est aussi grandir dans la communion de l’Église. C’est l’Église dans son ensemble qui vit les béatitudes, et parce que j’en vis une plus particulièrement, je suis associé à cette grande communion des saints. Une telle vision nous plonge alors dans une profonde humilité.
En ce jour, demandons la grâce de grandir dans la sainteté que Dieu veut pour nous.
Elle n’est pas simplement pour notre confort spirituel, elle est nécessaire aux autres, à l’Église, à toute l’humanité.
En pensant à notre humanité si souvent meurtrie, réentendons comme un appel du Seigneur la 7ème béatitude : heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu. Les béatitudes ne seront jamais dépassées, elles seront toujours devant nous, elles attendent notre engagement.