"En vérité, c’est la maison de Dieu et la porte du ciel…" Ainsi parla le patriarche Jacob quand il s’éveilla de son rêve où il avait vu Dieu ouvert pour rencontrer les hommes. Puis, il a oint d’huile cet endroit en disant : "Dieu est véritablement présent en ce lieu…".
Nous aussi, 4000 ans plus tard nous pouvons répéter ces paroles, ici : "C’est la maison de Dieu et la porte du ciel". Vivant est ce lieu qui vibre de l’Amour de Dieu versé dans dans le coeur de Thérèse de l’Enfant Jésus. Thérèse que Dieu mit sur notre route vers lui. Elle aussi, comme le patriarche Jacob a été éprouvé et ne l’a plus lâché jusqu’à ce qu’il la bénisse en lui disant qui il est : l’Amour.
Les grands papes du XXe siècle, de Pie X à Jean Paul II ont voulu une église, ici, une église… rapidement, belle et grande.
"L’agneau comme égorgé". La vie ! C’est la vie sans fin ! La vérité qu’on ne peut pas étouffer ! C’est lui le chemin. Il revient à Nazareth, Bethléem, en Galilée et Judée, au Golgota, et vers chaque homme ainsi qu’ici à Lisieux, et dans le monde entier.
Ô toi, le plus beau des enfants des hommes parce que crucifié et ressuscité, Toi, le fidèle en Amour !
Ô Thérèse, sainte de Lisieux, tu t’es laissée conduire par la voie d’Amour. Longtemps tu as interrogé le Seigneur : comment arriverai-je jusquà toi ? Comment cela se fera-t-il ? Et tu as accepté la réponse de l’Esprit Saint. Pour nous et pour le monde. Il y a un chemin petit et grand à la fois, direct comme pourrait l’être le sentier vers les bras du Père ; chemin vers l’Amour mais qui est déjà dans l’Amour tellement miséricordieux que vivant dans l’Église, son Corps Mystique, il descend vers chacune et chacun devenant, personnellement, son guide par l’Esprit Saint. Thérèse, sainte de Lisieux aide-nous à recevoir le don de Dieu qui est confiance personnelle, humble et ferme dans la foi en l’Amour miséricordieux. Thérèse, souffle-moi la sagesse du Maître et du Docteur, message d’Amour tellement miséricordieux qu’il construit pour chacune et chacun, pour l’Église, pour le monde.
Frères et soeurs, recevez, je vous en prie, cet humble témoignage de l’évêque de Cracovie. Témoignage de l’Amour miséricordieux qui nous attend. Peut-être pourriez-vous entendre le thème que moi aussi j’ai rencontré depuis mon enfance : celui de deux confidentes de l’Amour miséricordieux qui m’ont accompagné. Sainte Thérèse de Lisieux m’a appris qu’il faut aimer jusqu’à mourir d’amour et soeur Faustine de Lagiewnik à Cracovie jeune religieuse tout comme Thérèse un message de salut pour le monde d’aujourd’hui. Jean Paul II, qui a canonisé soeur Faustine, m’a demandé de construire une église comme à Lisieux… rapidement, belle et grande. Et, lorsqu’il y a deux ans le 17 août 2002 Jean-Paul II a consacré la basilique, lui qui a aussi proclamé Thérèse docteur de l’Église, il a consacré, dans une prière suppliante, le monde à l’amour miséricordieux.
Ainsi, parmi vous, à la suite de nos saintes je répète : JÉSUS, J’AI CONFIANCE EN TOI !
Références bibliques :
Référence des chants :