Le Jour du Seigneur propose cet été la troisième saison de la série Les Piliers de Notre-Dame, aux côtés des artisans qui restaurent la cathédrale. Dans le cadre d'un partenariat avec l'établissement public Rebâtir Notre-Dame, maître d'ouvrage, le CFRT/Le Jour du Seigneur bénéficie d'un accès privilégié au chantier de restauration. Lumière sur ces artisans qui font revivre Notre-Dame et sur l'avancée du chantier.


Les Piliers de Notre-Dame, des artisans au chevet de la cathédrale

Depuis 2020, la série Les Piliers de Notre-Dame met en lumière le passionnant travail des acteurs du chantier de Notre-Dame-de-Paris. Une troisième saison avec neufs épisodes inédits.

Cette nouvelle saison fera la part belle à la restauration de la cathédrale, après la sécurisation du chantier. Découvrez de courts portraits d’artisans exerçant des métiers d'art et de la restauration. Une façon unique d’entrer dans les coulisses du chantier de la restauration de la cathédrale de Paris.

Ils sont tailleur de pierre, rentrayeuse à la manufacture des Gobelins, restauratrice, sculpteur, charpentier, échafaudeur... Découvrez des artisans au cœur de la restauration.

Une série réalisée par Constance de Bonnaventure et Sébastien Lerigoleur, en partenariat avec l'établissement public Rebâtir Notre-Dame.
À découvrir chaque dimanche, du 2 juillet au 27 août, à 11h55.
Retrouvez l'intégralité des saisons précédentes. Parmi les épisodes de la saison 2, découvrez Flavie Serrière Vincent-Petit, qui restaure des vitraux de la cathédrale dans son atelier.
 

Pour voir cette vidéo pour devez activer Javascript et éventuellement utiliser un navigateur web qui supporte la balise video HTML5

Les Piliers de Notre-Dame 2022 - Flavie Serrière Vincent-Petit, restauratrice de vitraux


Un magazine exclusif dans l'enceinte de la cathédrale avec le général Georgelin


Notre-Dame de Paris : où en est le chantier de restauration ?

Quatre ans après l'incendie du 15 avril 2019, le chantier tient les délais prévus. Le tabouret de la nouvelle flèche a été installé, prélude à l’élévation progressive de la flèche dans le ciel de Paris, en 2023. Une structure en chêne massif aux dimensions vertigineuses, solidement ancrée à trente mètres de haut dans les quatre piliers d’angle de la croisée du transept, pour soutenir la flèche qui culminera à quatre-vingt-seize mètres. Un exploit !

La construction de la flèche a nécessité un travail important d’études et de documentation ainsi que la sélection de près de mille chênes, partout en France. Certains d’entre eux, de dimension exceptionnelle, proviennent de l’ancienne forêt royale de Bercé (Sarthe). Préalablement à leur acheminement à Paris, soixante charpentiers façonnent les grumes - troncs coupés et ébranchés, non encore équarris -, dans un atelier en Lorraine, combinant techniques ancestrales du « trait de charpente » et technologies numériques. D’autres corps de métier sont également à l’œuvre, dont les restaurateurs des élévations intérieures, des décors peints des chapelles et de la clôture de chœur, ainsi que les maçons-tailleurs de pierre qui restaurent et rebâtissent les voûtes.

 

Pour voir cette vidéo pour devez activer Javascript et éventuellement utiliser un navigateur web qui supporte la balise video HTML5

  Notre-Dame. Un an après

Deux expositions sur le chantier de Notre-Dame et les métiers

Une aventure gigantesque mise en lumière par deux expositions. Notre-Dame de Paris, au coeur du chantier, dans le nouvel Espace Notre-Dame, sous le parvis de la cathédrale, offre un parcours pédagogique en accès libre et gratuit autour des opérations du chantier ainsi que des savoir-faire qui y sont quotidiennement mobilisés.

À la Cité de l’Architecture : Notre-Dame de Paris : des bâtisseurs aux restaurateurs, jusqu’en avril 2024. Découvrez les différents chantiers, du Moyen Âge à nos jours, en passant par la restauration menée par Viollet-le- Duc au XIXe siècle. Mais aussi les seize sculptures originales provenant de la flèche disparue, les statues des douze Apôtres et des quatre Évangélistes, providentiellement enlevées quatre jours avant l’incendie pour être restaurées. À voir aussi des éléments d’architecture portant les stigmates du feu, comme le coq, retrouvé le lendemain de l’incendie dans les décombres !