Esclave soudanaise devenue religieuse, Bakhita fait l’objet d’un documentaire de la collection d’été du Jour du Seigneur, « Re-Naître », avec une interview de Véronique Olmi. Auteure du best-seller Bakhita paru chez Albin Michel en 2017, elle apporte son éclairage sur cette figure sainte.


Une vie soumise à l’esclavage

Née en 1869 dans le Darfour, Bakhita est enlevée dans son village par des trafiquants d’esclaves. Revendue 5 fois à des maîtres implacables, elle a connu toutes les horreurs et les souffrances de l’esclavage.

Rachetée à l’adolescence par le consul d’Italie, elle découvre un pays d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion. Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.
 

Une rencontre avec le Christ

Malgré les sévices subis, la « Petite Mère Noire » (Madre Moretta) a toujours gardé en elle un trésor d’espérance. Elle est baptisée en 1890. Elle entre au noviciat en 1893 et prononce ses premiers vœux en 1896. En 1927, elle prononce des vœux perpétuels et vit pendant plus de 50 ans dans la communauté des canossiennes à Schio, dans la province de Vicence.

Sainte Jospéhine Bakhita est déclarée patronne du Soudan en 1995 et canonisée par le pape Jean-Paul II en 2000. Elle est fêtée le 8 février, Journée mondiale de prière contre la traite humaine. Joséphine Bakhita est aussi la patronne des chrétiens opprimés.
 

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  Jospéhine Bakhita, esclave devenue sainte


Véronique Olmi raconte Bakhita

Comédienne, scénariste, écrivain et dramaturge, Véronique Olmi est notamment l’auteure de Bords de mer et Cet été-là… Son treizième roman, Bakhita, l'esclave devenue sainte biographie romancée de Joséphine Bakhita (1869-1947), a connu un succès retentissant en France comme à l’étranger.

Pour ce roman, Véronique Olmi a obtenu le prix du roman Fnac 2017 et le Prix Patrimoines BPE. Elle intervient donc dans le documentaire de Carine Poidatz, Bakhita la survivante, l’esclave qui a brisé ses chaînes, en dévoilant l’incroyable destin de Bakhita, « la chanceuse ».
 

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  Véronique Olmi évoque Bakhita
Bakhita la survivante, l'esclave qui a brisé ses chaînes, de Carine Poidatz, 26' diffusé le dimanche 20 août à 10h.
Un documentaire de la collection "Re-Naître"